Alors que je flânais sur Twitter, à la recherche d’inspiration, je suis tombé sur un tweet désignant The Man from Earth comme l’un des meilleurs films de ces dernières années.
Dans mon esprit, c’était un peu l’épiphanie parce que, devinez quoi, il a raison le bougre !
Alors, je vous préviens de suite, n’attendez pas de grands effets spéciaux – pas du tout d’effets spéciaux, en fait – ni de scènes d’actions époustouflantes ou de trucs très Hollywoodiens.
Non non, c’est un bête film à petit budget de type “bottle épisode”. Pour les néophytes, ça désigne un épisode qui se passe entièrement au même endroit. Généralement dans une pièce à huit-clos mais ça peut varier.
Étonnement, cela sert extrêmement bien le scénario. Ça donne plus d’intimité au truc. On a l’impression d’être immergé dans la discussion et non plus lecteur passif.
Parce que oui, ce film est avant tout un dialogue entre le personnage principal et tout un tas de personnages secondaires qui vont aller et venir dans cette pièce.
En lui-même le pitch est simple, un scientifique décide de prendre sa retraite et de s’en aller mais, avant de partir, il révèle un secret à ses anciens collègues et amis : il leur dit être un immortel âgé de plus de 14 000 ans qui a traversé toutes les grandes périodes de l’humanité.
Et si c’était vrai ?
S’en suit cette longue discussion qui abordera toutes les thématiques allant de la religion à la science en passant par la philosophie et bien sur, l’histoire. Le tout amené par ses collègues qui, en tant que professeurs de fac, sont bien renseignés sur les sujets.
Malgré quelques petites imprécisions qu’un lecteur attentif et avertit aura tôt fait de remarquer, ça se regarde sans problème. Même si certains déploreront le montage et le casting. Je vous conseille tout de même de passer outre le côté esthétique du film, on se penche ici sur le fond et non la forme. Gardez cela en tête.
Ça demande toute fois un peu de concentration. En état de fatigue psychologique, vous pouvez passer votre chemin pour l’instant..
De toute façon, rien que pour le côté What if ?, ça mérite d’être vu.
A consommer sans modération !