Après de nombreuses années au service du PSG, d’abord en tant que joueur ensuite en tant que directeur sportif, Alain Roche quitte donc son club de (presque) toujours.
Avec l’arrivée des pétro-gazo-dollars qataris et celle de Leonardo, sa position s’était fragilisée. Le brésilien étant nommé à son poste, le bon Alain (ou le bon à rien, c’est selon) s’est fait rétrograder en tant que simple recruteur.
Si Alain Roche a toujours été apprécié en tant que joueur par les supporteurs parisiens, il l’était nettement moins en tant que responsable du recrutement.
Après avoir intégré la cellule de recrutement du PSG une fois les crampons raccrochés en 2003, Alain Roche remplace l’expérimenté Jean-Michel Moutier en 2006. Ce dernier avait quand même recruté du lourd avec Vikash Dhorasso, provenant du Milan AC, et Bonaventure Kalou sortant de deux grosses saisons avec l’AJ Auxerre, avant de se faire éjecter. Encore une idée de génie de l’ancien éphémère président Pierre Blayau, celui qui avait viré Laurent Fournier alors 2ème derrière l’ogre lyonnais, pour le remplacer par Guy « moustache » Lacombe, avec le succès qu’on lui connait.
Incompétent et médiocre
En tant que responsable du recrutement, Alain Roche a marqué les esprits, avec les recrutements comiques de Souza, Everton « Robinet » et de « Batman » Mateja Kezman, ou encore Albert Banning et Apoula Edel (Recruter un gardien Camerounais-Arménien fallait le faire). Ces joueurs resteront comme les principaux faits d’armes d’Alain Roche. Ils font oublier qu’il ya eu quelques bonnes pioches comme Sessegnon (juste la 1ère saison) ou Hoarau (seulement la 1ère saison) ou bien Erding (seulement la 1ère saison)… En fait Alain Roche ne recrutait que des joueurs capables d’effectuer au mieux une bonne saison.
Mais celui qui résume le mieux et qui a été le plus marqué par l’ex directeur sportif parisien, n’est autre que son ancien compère de la charnière centrale et ancien coach du PSG, Paul LeGuen : «Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. J’en ai eu la confirmation ce jour-là. Et dans dix ans, quinze ans, il continuera encore à faire allégeance, qu’il soit ou pas en activité… Moi, je ne conçois pas le travail ainsi.»
En tout cas, bonne continuation Alain Roche. Espérons que tu officieras dans un autre club de ligue 1 afin de lui apporter quelques clowns qui égayeront nos dimanches soirs.
Abédi Poulet