Laurent Fabius est revenu en premier lieu sur sa tournée au Proche-Orient où il avait déclaré que "Bachar el Assad, ne mériterait pas d'être sur la terre". Après avoir visité les camps des
réfugiés syriens, où les conditions sont "épouvantables", le ministre a pu constater combien le régime de Bachar El Assad était "inhumain".
La France aux avant-postes
Interrogé sur les solutions à apporter au conflit, Laurent Fabius a expliqué qu'"il y a trois séries d'actions que l'on doit mener en même temps" et dans laquelle "la France est aux avant-postes"
: humanitaire, politique et militaire.
La nécessité d'un mandat international
S'agissant du blocage à l'ONU des vétos russe et chinois, le ministre réagit: "on ne peut intervenir dans un conflit qu'à partir d'un mandat international que ce soit le mandat de l'ONU, que ce
soit le mandat de l'OTAN."
L'affaiblissement financier du régime
Mais d'expliquer l'action alternative: "on essaye de le serrer au cou, si je puis dire, par tous les canaux possibles. Et en particulier, il y a canal qui paraît parallèle, mais qui n'est pas
parallèle du tout, c'est le canal financier."
L'affaiblissement politique
Enfin, Laurent Fabius évoque également les défections au sein du régime, qui aident à son affaiblissement: "songez que le Premier ministre la semaine dernière a fait défection. Imaginez ce que
c'est, même si c'est en Syrie, le rôle d'un Premier ministre. Il est en Jordanie, il a fait déjà un certain nombre de révélations sur la nature du régime, révélations d'ailleurs abominables."
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Source : PS