Flirter au travail : l’une des clés du succès ?

Publié le 21 août 2012 par Eravel

Par Elodie Buzaud08 août 2012

Envie de décrocher une prime ? De négocier une augmentation ? Si les femmes en bénéficient moins souvent que les hommes, elles détiendraient pourtant une arme imparable pour mener chefs et supérieurs masculins du bout du nez : leur charme.Pour la première fois, une étude américaine reconnaît ce dernier comme un outil efficace pour se forger une bonne réputation et obtenir de meilleurs résultats économiques. « Flirter » serait bel et bien l’une des clés du succès, selon ce travail publié dans le Social Psychology Bulletin et relayé en juillet dans le National Post.Mais attention, le flirt seul ne suffit pas. Il peut être une caractéristique de caractères dominants ou particulièrement sûrs d’eux et a donc besoin d’être tempéré par une bonne dose de gentillesse, cette dernière étant révélatrice d’une bonne appréhension des intérêts de l’autre. Dans ce cas et dans ce cas seulement, la séduction serait efficace assurent les chercheurs. Il faut « complaire à l’égo d’un homme, le flatter. C’est une position subalterne qu’il faut adopter, non pas une position de pouvoir », explique Chloé Taylor, assistante spécialisée dans les études féminines à l’Université d’Alberta (Canada). Résultat : « quand la gentillesse est associée au flirt, les femmes réussissent mieux », confirme Laura Kray, auteure de l’étude.Cette dernière est allée jusqu’à souligner les impacts économiques positifs pour une entreprise qui recruterait une séductrice. Dans l’une des expériences auxquelles ont été soumis les 300 participant(e)s à l’étude, un homme incarnant un vendeur a accepté de vendre une voiture 1 077 dollars à une femme engageante, contre 1 280 dollars lorsque qu’aucune approche suggestive n’était tentée.

Une vision rétrograde ? Une autre étude diffusée le 31 juillet par l’Institut de recherche de la banque Credit Suisse a souligné que les sociétés où des femmes (séductrices ou pas) siègent au comité d’administration s’en sortent mieux que les autres en cette période difficile. Et la conclusion des chercheurs mettait en avant des qualités toutes autres que la séduction, comme l’aversion au risque, la contribution à une meilleure gouvernance et à une diversification des talents.

Elodie Buzaud © Cadremploi.fr