Ma plus belle histoire avec… Kas.
Il y a bien bien longtemps, ma mère m’entraînait tous les ans au sud du sud, dans ce coin de l’Espagne où l’on peut cuire des œufs juste en les faisant tomber sur le bitume. Et moi qui n’ai jamais aimé la chaleur, j’avais l’impression qu’il me suffisait de me poser sur un trottoir pour que je commence à fondre !
Et je me souviens qu’il n’y avait qu’un moment de bonheur pendant les longues, trop longues journées étouffantes, quand j’ouvrais une Kas citron ou une Kas orange, la limonade aromatisée espagnole d’alors.
C’était comme un rituel, je faisais toujours de la même manière. Je me passais d’abord la bouteille glacée sur le front, je crois que je regardais déjà trop de pubs à l’époque, et la buée me donnait alors l’impression d’être télétransporté pendant un dixième de seconde en Suède ou en Finlande, dans un de ces pays de rêve où même en été les thermomètres ne restent pas collés obstinément tout en haut.
Puis je l’ouvrais en m’arrangeant pour qu’elle fasse un long long psssschit ! Après seulement, je lapais la bouteille à petites gorgées parce que je savais que ce plaisir était unique et que ma mère n’autoriserait pas une deuxième bouteille, un deuxième voyage au paradis.
Depuis, j’ai toujours gardé une affection particulière pour cette boisson qui m’a sauvé de la cuisson à l’espagnole et, pourtant, ce n’était pas forcément très bon. C’était terriblement sucré et uniquement composé d’arômes chimiques, le naturel n’était pas encore à la mode, mais la Kas, le diminutif de Casera, fait maison, est donc indissociable pour moi de ces lointains voyages et sans doute encore parmi mes meilleurs souvenirs ! »