Il n'y a pas que Jonathan Hart dans ma vie. Il y a aussi James Bond. D'ailleurs, les deux ne sont pas sans lien, je soupçonne les scénaristes de Hart to Hart de s'être librement inspirés de certaines scènes. Mais bref.
Enfin, quand je parle de James Bond, je parle du seul, du vrai, de l'unique : Sean Connery, machine à testostérone à faire se pâmer la non-ménagère de moins de cinquante ans (la ménagère je ne sais pas, je n'en suis pas une). Bon, j'avoue que Roger Moore ne me laisse pas totalement de marbre, non plus que Pierce Brosnan. Je tolère Timothy Dalton. George Lazenby, on ne s'étendra pas par pure charité. Quant à Daniel Craig, il est responsable de mon boycott des derniers films, dans la mesure où je lui trouve le charisme érotique d'un plat de coquillettes (ne m'arrachez pas les yeux, je vous le laisse). Donc quand je pense qu'Alex O'Loughlin, qui lui par contre me donne chaud (très très) aurait pu jouer le rôle, j'en boue de colère (donc j'évite d'y penser par ces temps de canicule).
Bref, revenons à James. Le seul homme au monde capable de parler sans accent 28 langues, de dégommer 50 méchants à lui tout seul et à mains nues, puis de s'asseoir tranquillement au bar du Ritz pour commander une vodka-Martini "au shaker, pas à la cuiller". Le seul homme aussi qui ne s'étonne qu'un douzième de secondes lorsqu'en sortant de sa salle de bain uniquement vêtu d'une petite serviette rose (scène mythique), il trouve une femme nue dans son lit, qu'il n'y avait pas laissée.
Autant vous dire que dimanche soir, j'ai passé la soirée sur France 4 qui rediffusait On ne meurt que deux fois et Bons baisers de Russie. J'ai eu chaud, et pas seulement à cause de la canicule, honnêtement.
Alors bon, évidemment, c'est affreusement sexiste et misogyne, ça se voit dès le générique avec toutes ces femmes peu vêtues se dandinant sur des musiques lascives, c'est caricatural, parfois incohérent, pas du tout crédible, les effets spéciaux font pitié aujourd'hui, mais quand même, quel homme !