Weeds // Saison 8. Episode 8. Five Miles From Yetzer.
Si je devais retenir quelque chose de cet épisode de Weeds ce serait sûrement toute la scène finale se déroulant sur cet air de "Don't Leave Me (Ne Me Quitte Pas)" de Regina Spektor. C'était
amusant et donnait l'impression enfin que les deux soeurs sont complices. Je crois que c'est la première fois que Weeds donne le ton de cette relation. Depuis le début, je n'ai jamais pu associé
Jennifer Jason Leigh et Mary Louise Parker. Avant cet épisode, il n'y avait aucune alchimie entre les deux personnages. C'était d'ailleurs un vrai gâchis. Il a fallu donc attendre cet épisode,
quelques années plus tard, pour que l'on sente enfin que les deux femmes peuvent aussi partager des conneries. On rigole bien. Surtout que Jill avoue à Nancy qu'elle est enceinte sans même
l'avoir dit à Andy. Il était temps que ces deux là se trouvent enfin ensemble. L'épisode aurait très bien pu survivre sans ces dernières trois minutes d'épisodes, mais je pense que cela m'a
permis de rester sur une très bonne impression. Plutôt qu'une moyenne.
Car oui, le reste de l'épisode n'était pas suffisamment bon. Sauf encore une fois pour Nancy. Elle se conduit tellement bien à son travail qu'elle va se voir offrir une belle promotion. Une
promotion qui pourrait bien la refaire plonger dans l'illégalité la plus totale. La tentation pour Nancy est grande, celle de cet argent facile, et surtout de ce plaisir qu'elle a de vendre de la
drogue. Tout simplement. Weeds s'amuse avec bien avec Nancy cette année. Toutes les questions que le personnage se pose, elle ne se les étaient pas vraiment posées auparavant. Weeds fait donc un
bilan intéressant, et surtout agréable de ce que peut être la vie de Nancy avec ou sans la drogue. Les scénaristes ne sont pas toujours très fin dans ce qu'ils font avec le personnage mais
finalement, c'est plutôt agréable. Mais ce que j'ai aussi apprécié c'est Shane. Ce dernier découvre que le monde de la police, qu'il croyait droit est en fait aussi un milieu de ripoux.
Note : 6/10. En bref, il est difficile de voir où la saison veut nous emmener. C'est même assez dommage.