Satanic Hell #2 : la review

Satanic Hell plays their first gig in Texas to a packed and enthusiastic crowd. Despite misgivings from Exodus, the band warms to Texas as it realizes its music and image have become a hit in the repressed state. While Death Priest, Dante and Exodus have some fun in their new surroundings, the Texas Council of Churches grants Reverend Scudder “the authority to do whatever God deems necessary” to stop the tour and the spread of their growing fan base.

Après un premier numéro qui introduisait les membres de ce groupe de Metal débarquant dans un environnement quelque peu hostile (un Texas régit par un conseil ultra religieux appelé le Texas Concil of Churches), la suite de Satanic Hell continue de nous faire découvrir à travers les yeux de Death Priest, Dante et Exodus, un univers bien particulier mais malheureusement pas vraiment fictif, celui de la censure, des camps de redressement et de propagande (appelés “Bible camps“), et autres milices du droit chemin.
Grigoris Douros nous embarque ainsi dans un second voyage aux nombreux dangers, où le simple fait de sortir dehors parce que l’on a les cheveux longs peut s’avérer être fatal. Par la même occasion et par l’intermédiaire de nos héros nous découvrons comment déjouer les différents pièges, tout en profitant des circuits parallèles et totalement illicites.
Le vécu des personnages principaux est également approfondi, on s’aperçoit ainsi que certains d’entre eux ont déjà eu à faire au fanatisme religieux dans leur vie passée…

Satanic Hell #2 nous donne donc beaucoup de pistes différentes pour la suite des évènements tout en usant (sans abuser) des références cinématographiques et musicales, et ce numéro est d’autant plus complet qu’il est agrémenté d’une interview du groupe par la journaliste Erica Dandelion (que l’on aperçoit dans les pages du comics, et dont la présence un peu bâclée constitue l’un des seuls points noirs de ce numéro ).
Et comme dans le précédent opus, le dessin acéré de Kevin Enhart toujours aussi bien souligné par les couleurs de Jimy Kerast traduit toujours aussi parfaitement bien l’ambiance moite et inquiétante de tous les passages faisant référence à ce fameux Texas Concil of Churches, tout en arrivant capter avec une grande maîtrise l’atmosphère électrique et sulfureuse du premier concert du groupe en terrain miné.

Le scénario est d’autant plus prenant que l’on ne peut vraiment pas prédire dans qu’elle direction Grigoris Douros a décidé de nous embarquer, j’entrevois beaucoup de possibilités, de la plus tragique à la plus exaltante.

Satanic Hell de décomposant en 7 numéros, il est fort à parier que leurs auteurs nous réservent encore pas mal de surprises…. En attendant sachez que le premier numéro est disponible gratuitement et le second pour la modique somme de 0.99 $ ici.