Bien qu’étant aride, glacial et probablement sans vie, on est quand même bien loin des conditions extrêmes des géantes gazeuses (-150°C ou moins) ou de Vénus (+460°C).
Les températures moyennes sont de -60°C et dans certaines zones elles peuvent aller jusqu’à 20°C selon les moments de la journée, le cycle des jours et des nuits dépasse à peine les 24 heures, l’année martienne qui dure environ le double d’une année terrestre est composée aussi de quatre saisons.
Pour que la vie puisse s’épanouir, il faudrait que les températures autorisent la présence d’eau liquide. La distance au soleil n’explique pas à elle seule les températures glaciales de la surface de la planète rouge car l’atmosphère, composée de dioxyde de carbone et environ 150 moins dense que sur terre, ne permet pas un effet de serre suffisant. Or étant donné que dans sa jeunesse Mars était pourvue d’une atmosphère plus dense, malgré sa faible gravité, nous pouvons supposer qu’en ajoutant du CO2 (soit en faisant évaporer celui sous forme solide, soit en y injectant du CO2 extra-martien), on obtiendrait une atmosphère capable de générer un meilleur effet de serre, donc de réchauffer la planète.
Notre flore terrestre, importé sur Mars avec des températures plus favorables, de l’eau liquide (si elle est présente en quantité suffisante bien sûr, auquel cas nous serons confronté à un problème de plus)et du dioxyde de carbone, pourrait s’y développer.
Cependant si nous parvenons à importer la vie sur mars, combien de temps pourra-t-elle subsister indépendamment de toute intervention humaine ? La gravité va-t-elle pouvoir retenir toute l’atmosphère de façon durable? L’absence de champ magnétique aura-t-elle un impact important sur la vie à long terme ? Nos recherches nous en dirons plus, dans le futur.
Quoi qu’il en soit, l’importation de la flore et de la vie bactérienne sur mars constituera une des étapes majeure de la terraformation.