Quatrième de couverture :
Jérusalem, an IX du règne de Tibère. Condamné par Pilate, Jésus de Nazareth meurt sur la croix. En Italie, l’empereur est dévoré d’inquiétude : selon de mystérieux textes antiques, ce Messie, annonçant une ère nouvelle, pourrait précipiter le déclin de Rome…
Idaho 1989. Arielle Behn hérite de sa grand-mère des manuscrits précieux. Rédigés en Orient il y a deux mille ans ils sont apparemment indéchiffrables. Déjà convoités par Hitler, ils détiendraient la clé pour agir sur le cours de l’histoire. Un secret jadis percé par Pilate qui, en décrétant la mort de Jésus, savait qu’il changerait à jamais la face du monde.
Gardienne des écritures, Arielle Behn va devoir se méfier de tout le monde – d’abord de sa propre famille – pour réussir à contrôler cette force et échapper à des poursuivants qui ne reculeront devant rien pour détenir cette incroyable source de pouvoir.
Mon avis :
Une grosse déception. J’avais été emballé par Le Huit du même auteur et j’espérais retrouver la même atmosphère, la même ambiance de quête capitale, d’aventures palpitantes. Ce livre n’en est qu’une pâle copie, où l’intrigue est sans saveur, les personnages attachants certes mais manquant un peu de relief à mon goût et pas assez développés. J’ai failli l’abandonner au bout de quelques pages, mais je me suis accroché, et quelque part, je regrette un peu de ne pas l’avoir abandonné. Je me suis ennuyé à mourir. Plus on avance dans le livre plus les liens familiaux sont complexes : on apprend au détour d’une page qu’untel n’est pas l’enfant de son père mais celui de son oncle, la tante est en fait la grand-mère, etc. Ce qui m’a aussi énervé ce sont les invraisemblances historiques, et la volonté de l’auteur d’étaler son savoir, ce qui donne lieu à une débauche de pages superflues qui alourdissent le texte et ralentissent l’histoire. Espoirs déçus…