Les déjeuners à Roques sont toujours de grands moments de plaisir. Les menus sont des surprises agréables et toujours renouvelés et nous devons à Joseph la recherche de l'idéal quant à l'accord mets/vins. Idéal souvent atteint d'ailleurs, et souvent en duo.
Après des mises en bouche friandes articulées autour du saumon fumé et du Grenier médocain, nous avons la chance de pouvoir apprécié un carpaccio de petits bars de ligne. C'est tout simplement divin.
Les deux vins blancs ont alternativement su jouer les bienheureux accompagnateurs de cette entrée, sans qu'il puisse être facile de les départager.
Les vins ont été mis en carafe, avant la dégustation, et goûté à l'aveugle, pour ma part ( deuxième vin, pour ce billet)
Sancerre : Gérard Boulay : Clos de Beaujeu 2010
La robe, de couleur or clair est brillante, le nez est net et intense, avec des arômes d’agrumes (citron dominant), de fleurs blanches, de verveine, de menthe fraîche, avec des notes de fruits exotiques. L’attaque est charnue avec une belle pureté de jus, le vin prend de la densité dans un centre de construction assez sphérique, rehaussé de fruits toniques et mûrs. La finale, persistante, est fraîche, étirée, tendue, bien dessinée, soulignée par des fruits juteux et des notes légèrement fumées et salines. Note potentielle 16-16,5, note plaisir 16
Pouilly Fuissé : Saumaize Michelin : Les Courtelongs 2010
La robe est légèrement dorée, l’olfaction est un peu retenue avec des arômes de fleurs variées, de fruits exotiques, et quelques épices ; la remontée en température apporte des parfums de poires, et souligne un élevage plus soutenu ( vanille). La bouche est assez puissante dès l’attaque, et offre d’agréables rondeurs, dans un milieu de bouche rehaussé par une acidité gustative nette et un peu vive, qui donne de l’élan et du pep à une finale allongée, très tendue, fruitée (citron dominant), légèrement épicées, saline, avec des notes d’élevage. A attendre. Note potentielle 16-16,5, note plaisir 15