Opérationnelle depuis le 21 juillet 2012, la jeune entreprise a déjà à son compteur des milliers d’abonnés.Moins d’un mois après son lancement, l’entreprise de Samuel Eto’o fils, a fière allure. Les responsables ne passent pas par quatre chemins pour dire que le bilan jusqu’ici est satisfaisant.
« Nous sommes sur une tendance croissante qui nous rassure. Les marchés nous ont bien accueilli et aujourd’hui, nous sommes en train de mettre les bouchés doubles pour ne pas décevoir la clientèle qui est très grande. Le 21 juillet, nous avons ouvert une boutique et aujourd’hui, nous sommes à 12 boutiques. Nous avons à ce jour plus de 45 000 abonnés. Actuellement, on est en train d’accélérer les recharges auprès des Call-box », affirme Patrick-Alexandre Epee, marketing and communication manager. Dans la ville de Douala précisément, plusieurs Call-box opèrent déjà au nom de set mobile. «Pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de clients. Très peu de gens viennent pour les transferts. Les gens ne sont pas encore très informés qu’il y a des Call box», explique un call boxeur rencontré à Pk 14.
Du côté des abonnés les avis sont partagés. Pour certains « tout se passe plutôt bien. Depuis que j’ai acheté la puce, je n’ai eu aucun problème», confie Eric N., un abonné. Pour d’autres, les plaintes ne manquent pas «J’ai mis ma puce dans le téléphone et elle n’est pas activée jusqu’ici. Je ne comprends rien», souligne Agnès Oulounga. Un problème qu’on tente de justifier au sein de la direction de l’entreprise. «Ce sont des gens qui ont acheté leur puce lors du concert en décembre 2011 qui ont ce problème et il faut qu’ils viennent activer leur puce et se faire identifier», conseille Patrick-Alexandre Epee. Et d’ailleurs le directeur général d’Eto’o Telecom l’avait annoncé à Douala, au cours d’une conférence de presse, «ce sont les personnes qui ont acheté les puces au mois de décembre 2011 qui seront prioritaires. Elles seront prioritaires jusqu’au 5 août 2012», avait précisé Charles Gueret. Aujourd’hui, «le principal problème se situe au niveau des lenteurs d’activation, suite à la lenteur de l’identification ; et tous autres les opérateurs de téléphonies ont ce problème», explique Patrick-Alexandre Epee. Les nombreux clients espèrent toutefois que l’entreprise qui est le tout premier opérateur de mobile virtuel en Afrique tiendra bon. Un espoir qui n’est pas partagé par une catégorie de l’opinion publique qui ne vend pas chère la survie de cette nouvelle entreprise, dont l’accouchement s’est fait par césarienne. En tout cas, qui vivra verra !