L'Art dans les rues de Prague.

Publié le 18 août 2012 par Kakidu92 @Kakidu92
A l'heure où je rédige ce billet, je suis sur le balcon d'une chambre d'hôtel Gozétaine. Pour celles qui encore une fois me suivent sur Facebook, et ont suivit mes préparatifs face aux multiples voyages que mon mari nous avait prévu dans l'Est de l'Europe mais qui cachaient simplement l'énorme surprise d'un embarquement à Zurich pour ma chère et tendre Malte mais bref, cette île je te l'ai raconté en long, en large et en travers et c'est pour cette raison que nous allons donc retourner à Prague! Tu vois pas le mal que je me donne pour te faire voyager confortablement depuis ton canapé? 
Je ne me souviens pas avoir autant marcher... Faut dire que trois petits jours, c'est vraiment très court pour visiter une ville, il faudrait planifier un programme dense bien avant d'être sur place. Oui, mais ce n'est pas la manière dont j'aime découvrir une ville! 
Evidement, j'achète toujours un petit guide (autant pour la praticité sur place que pour le souvenir plus tard) mais je préfère me laisser porter par la ville en question. Le sac en bandoulière, l'appareil photo au poignet et Mister Grumpy près de moi. Oh, je sais ce que tu es en train de penser, tu te dis que c'est facile pour moi parce que forcément voyager avec un homme dont l'anglais est la langue maternelle, ça aide et bien détrompe-toi! Faut savoir que mon mari, sorti de sa sphère, est ultra timide et même perdu, jamais il ne demandera son chemin, alors que moi tu me file une carte, des gestes et je me fais comprendre comme personne...J'ai bien accroché avec les praguois, j'ai le sourire facile alors forcément ca détend, je viens de "Paris" et en général, je repère à qui je vais demander un renseignement, jamais de jeunes gens (trop pressés), ni d'homme en costume ou de mamans (trop occupés), non je cherche les cinquante-soixantenaires, ceux qui ont le temps et le besoin d'être écouté et dans un anglais très informel, nous finissons toujours par nous comprendre. Faut dire que je prends le temps, je m'assied sur le banc du parc de Vysehrad pour écouter ce vieux monsieur me raconter l'enfer du communisme. Avant de le quitter (mon mari est sauvage et impatient), et dans un immense sourire qui se veut taquin il prononcera dans un français irréprochable "Je vous souhaites un excellent séjour" qui me fera pouffer et rendra Mr Grumpy... grumpy! 
Voilà, ce qui me pousse à braver l'appréhension d'une salle d'embarquement, c'est avant tout la rencontre avec l'autre et plus je vieillis, plus je suis assoiffée de ces rencontres. Et puis en fin de journée quand tu te décides enfin à glisser ton précieux guide dans ta besace, tu flânes et tu redécouvre la ville autrement, tu visites alors une ville éphémère avec ses spectacles de rue, ses peintres, ses expos urbaines et ses mucisiens (ah la mélancolie de la musique slave...) bref, TU PROFITES.
- Mémorial dédié aux victimes du communisme- Des bébés géants (et crois moi, les touristes ne font pas dans la subtilité parfois bref!)- Une chaise démesurée au détour d'une ruelle
- La chaise en bois du musée Mucha- Exposition "Guns" de l'artiste tchèque David Cerny dans la cour du Musée d'Art Moderne Artbanka- Une rangée de pingouins jaunes le long de la rive  
- Exposition photographique dans le parc d'un musée de la spectaculaire inondation d'Aout 2002
Et non, non, non c'est pas fini ;-)