Non, je ne mets pas les dents. Et toi ?

Publié le 17 août 2012 par Latchipie @Tchiiipleblog

Lu et vu sur facebook…

“En me réveillant ce matin, j’ai eu la chance de découvrir cette superbe tâche bleutée sur mon bras.

L’œuvre d’un soukougnan ?
D’un amant trop pressé ?
D’une porte énervée ? Héééé non .

J’ai eu la chance de me faire mordre il y a qques temps, par une jeune femme qui fait la moitié de mon poids, et qui, au moment des faits, était alcoolisée et en train de se plaindre de « mon manque de sens critique », d’un de mes amis, de la vie tout bêtement, le tout, sous fond de punch maracudja.

J’ai hésité entre éclater sa jolie petite tête contre le bitume (mais je ne suis pas violente à partir de 2h du mat) et … regarder jusqu’où elle irait.

Verdict : les filles, si nous buvons pour devenir aussi connes qu’un pigeon, si nous buvons à devenir aussi maladroites qu’un cabri fuyant son boucher, si nous buvons au point d’appeler nos exs à 4h du mat, si nous buvons au point d’oublier que la rage contre les autres n’est jamais très constructive…. Oublions de boire.

Et achetons nous plutôt de l’huile de foie de morue.
Et essayons… la joie de vivre :-)

Bon week end à tous.

X, la fille qui sait boire.
Et qui ne met jamais les dents.
Ni sur les bras, ni ailleurs.”

D’ailleurs… Je tiens à monter un “collectif des dents enragées”

Ce mouvement naîtrait de… cette photo. Et de notre raz le cul à savoir que la violence se sait de tous, mais survit car souvent trop bien camouflée. J’invite toutes les femmes et tous les hommes qui savent qu’une de leurs amies, voisines, connaissances… se fait battre, j’invite toutes ses femmes à faire un album photos souvenirs des bleus causés par l’infâme personnage qui se sert d’elles comme… d’un défouloir. On dit qu’une image vaut 1000 mots. Peut-être qu’à ce moment… Elles verront. Alors mesdames et messieurs (!), faites-vous plaisir, et postez nous sur facebook ces photos de morsures, de coups de bouteilles, de claques, de coup de poings, coup de tête et coups… tout court, afin que nous puissions voir de nos propres yeux, ce que certains appellent “je t’aime trop fort, c’est toi qui m’énerve, pardon pour les coups d’hier” et que nous appelons tous… Nous ne l’appelons pas d’abord. Nous le vomissons.