SAF : Maux de tête en perspective

Publié le 17 août 2012 par Dlem

Ça n’a pas été un transfert facile. Pour des raisons évidentes, Arsène Wenger ne voulait pas vendre à Manchester United ; il l’a encore répété dans les journaux de ce matin. Le garçon voulait venir chez nous et ce détail a pesé dans la balance. Il a décliné des offres venant d’autres clubs pour nous rejoindre car il voulait relever le défi d’évoluer dans le plus grand club du monde. C’est fantastique.

Ce fut l’élément déterminant qui a rendu ce transfert possible. S’il n’avait pas fait clairement savoir à Arsenal qu’il voulait aller à Manchester United, les négociations auraient cessé. Après, la seule chose à négocier avec Arsenal était le montant car il n’y avait plus personne d’autre dans l’équation, le garçon voulait venir et était prêt à tout pour rejoindre Manchester United.

On ne pouvait pas ne pas en profiter. Je ne pensais pas que signer Van Persie serait possible quand nous en parlions l’an dernier, mais quand j’ai su qu’il avait refusé de prolonger et fait savoir publiquement qu’il voulait quitter Arsenal, nous étions obligés de manifester notre intérêt, c’est évident.

J’ai parlé à David Gill, David a parlé à la famille Glazer et on a pu entrer dans la danse mais ça a pris plusieurs mois. Ce fut long et compliqué mais, heureusement, il est arrivé.

(Mes sélections) ne seront pas faciles. Je me suis moi-même attiré des ennuis !

(L’associer à Wayne Rooney) c’était une idée qui trottait dans ma tête en l’attirant ici. Nous devions réfléchir : quelle est la meilleure association ? Robin peut évoluer à deux ou trois postes différents, comme on a pu le voir à Arsenal. Mais la saison dernière nous a démontré quelle était sa meilleure position sur le terrain : en pointe. 37 buts dont 30 en championnat, cela suffit pour vous en convaincre.

Ma situation actuelle me permet de faire jouer Rooney en pointe, Van Persie en pointe, Chicharito ou même Danny Welbeck. J’ai également Shinji Kagawa qui peut jouer juste derrière et qui est un jeune joueur fantastique. C’est mon dilemme aujourd’hui et j’ai encore le jeune Federico Macheda, qui n’a que 20 ans et qui progresse encore.