La liberté d'expression a ses limites!

Publié le 17 août 2012 par Lesimparfaites
Assis derrière nous au cinéma cette semaine, une famille qui se parlait comme dans son salon. Six de large et ça jasait d'une extrémité à l'autre sans se soucier que leur conversation n'avait aucun intérêt pour l'autre famille assise devant (la nôtre!) qui trouvaient particulièrement pathétiques leurs commentaires évidents sur un film par si intello après tout, Le Marsupilami.
« C'est où ça la Palombie? »
«En Amérique du Sud, c'est sûr, regarde le feuillage! »
(euh, ça n'existe pas!)
«Lui, je l'aime! » (on s'en fout)
«Ça c'est mon préféré bout de l'histoire! » (re-on s'en fout)
La même situation s'est reproduite hier au spectacle Dragons Live & Spectaculaire au Centre Bell.
Un garçon d'environ 7 ans a TOUT commenté à voix très haute du début à la fin.
«Y'a du feu! »
«Y'a du feu encore! »
(ben oui, on n'a pas besoin de sous-titres!)
«Les gens applaudissent parce qu'ils trouvent ça bon. »
(aie le cerveau, t'es donc perspicace, toi!)
D'abord, pourquoi parler si fort? À qui tu t'adresses? Ensuite, pourquoi ne pas en profiter pour expliquer une règle de civisme de base. Ça s'imposait.
Nous aussi, on aime des moments des films et des spectacles. Mais on les garde pour nous. On se sourit. On se prend la main. Et on en jase APRÈS le spectacle ou pendant l'entracte.
«J'ai le droit de parler, bon!»
(oui, on y a eu droit quand maman a dit à fiston de parler moins fort mon chouchou après le plus sombre de nos regards.)
Oui, mais essaie de chuchoter et, si possible, de te taire, pour une heure ou deux. Ça fait pas mal et ça repose la bouche.
Et les parents, vous pouvez exiger à votre enfant de se taire. C'est dans vos droits parentaux. Ça ne va pas détruire son estime de soi. Et il va vous aimer quand même demain.
(En passant, le film et le spectacle étaient très bons. Mais je vous souhaite de meilleurs voisins!)