Animal sauvage blessé, que faire ?

Par Unpeudetao

Vous avez trouvé un animal sauvage blessé et vous ne savez que faire..

Ni gestes brusques, ni cris

Limitez au strict minimum les manipulation de l’animal, que ce soit pour vous ou pour lui.
Si toutefois vous devez le manipuler, dans tous les cas mettez des gants et suivez les quelques conseils ci-dessous :
• Dans la mesure du possible, isolé l’animal dans un lieu calme à l’ombre, à l’intérieur d’un carton avec quelques trous pour l’aération ou, sauf pour les oiseaux, dans une cage comme celles utilisées pour le transport des chiens ou chats.
- ne tentez pas de donnez des soins qui pourraient laisser des séquelles;
- ne lui donnez rien à manger, ni à boire sans avoir été conseillé par un spécialiste;
- contactez le plus rapidement possible un centre de sauvegarde (cf. liste ci-dessous et pages suivantes).

• S’il s’agit d’un rapace, attention principalement aux serres, et dans une moindre mesure au bec. Pour l’immobiliser le plus simple et efficace est de le recouvrir avec un tissu épais (veste, couverture…) il refermera ses griffes sur le tissu. Par contre s’il s’agit d’une espèce au bec en forme de couteau (les échassiers par exemple), attention au bec et à la détente du cou;

• Concernant les chauve-souris, si l’animal se laisse approcher cela peut être dû à la faim, l’épuisement après un long déplacement, le choc avec un véhicule ou un mur, la blessure suite à l’attaque d’un chat, la curiosité, ainsi qu’éventuellement la rage (rarissime). Cette maladie est mortelle pour l’homme.
Aussi, nous vous recommandons de ne pas toucher l’animal trouvé ou se munir d’un gant pour le pousser dans un carton percé de petits trous (aération).
Placer le carton dans un endroit calme et donner de l’eau à boire à la chauve-souris (mais que cela !).
En France, un réseau de chiroptérologues (majoritairement bénévoles) existe permettant ainsi de prendre en charge la chauve-souris blessée, d’analyser les circonstances de la découverte de la chauve-souris et d’informer si nécessaire la direction des services vétérinaires. Vous trouverez ci-dessous leurs coordonées.

• S’il s’agit d’un petit carnassier (renard, blaireau, belette…) méfiez-vous des dents, vous devez contacter la gendarmerie ou les pompiers en raison d’un possible risque de rage.

• S’il s’agit d’un oisillon, il est peu probable qu’il soit abandonné. N’intervenez que s’il est manifestement blessé (aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes). Comme le note la LPO, s’il ne semble pas pouvoir s’envoler mais sautille de branche en branche ou volète au dessus du sol, laissez la nature faire, il ne lui faudra vraisemblablement que peu de temps avant de pouvoir atteindre les hautes branches tout seul. Par contre, si vous l’avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l’avez trouvé, les oiseaux ont un odorat très peu développé et, bien que vous l’ayez touché, ses parents ne l’abandonneront pas !
Dans le cas d’un petit passereau (excepté merles et grives), le mieux est, si possible, de le replacer dans son nid. S’il s’agit d’un rapace nocturne, placez-le en hauteur sur une branche, un muret : ses cris, durant la nuit, permettront à ses parents de le localiser et de le nourrir. Par contre, s’il s’agit, d’un martinet ou d’une hirondelle, il est rarement possible de replacer l’oisillon dans son nid. Dès lors qu’il apparaît en bonne santé et qu’il n’a plus son duvet, laissez faire la nature.
A l’inverse, si l’oisillon est “mal en point”, recueillez-le, placez-le dans l’obscurité, à l’abri des courants d’air, au chaud, dans un carton préalablement percé de trous et tapissé de journaux, puis contactez le plus rapidement possible le centre de sauvegarde le plus proche (cf. liste ci-dessous).

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 En savoir plus, et les centres de sauvegarde pour la faune sauvage ici :

http://www.univers-nature.com/divers/sauvegarde.html