Les organisateurs du festival Rock en Seine (les 24, 25 et 26 août) avaient eu la déplorable idée d'accepter la programmation du spectacle de la compagnie Atchaka, dresseurs d'animaux et particulièrement d'ours (un ours brun et un ours noir).
D'après le programme, il s'agissait de " troublants numéros dansés".
C'est bien connu, les ours sont naturellement de très bons danseurs et équilibristes, on dirait même qu'ils sont déterminés génétiquement pour cela, de la même façon que les tigres adorent passer à l'intérieur d'un cercle de feu.
Comme le rappelle PETA France, qui s'est élevé contre cette attraction, "Les ours sont des animaux sauvages qui n'exécutent des numéros que si leur esprit indépendant a été totalement brisé. Les dresseurs emploient la punition et la terreur pour rendre ces animaux apeurés et accomodants."
Comme on dit dans le milieu du dressage, l'animal sauvage doit devenir un animal de "travail". Et plutôt que de parler de dressage, il faut utiliser le terme de domptage. Les dresseurs sont des dompteurs, ils savent que l'animal sauvage restera toujours dangereux et pour prévenir tout risque, la crainte de la punition doit toujours être présente dans la tête du fauve.
Toujours est-il que les pressions de PETA France ont porté leurs fruits : l'attraction a été déprogrammée.
Il n'y aura pas d'ours dans le festival d'Ile-de-France.