Desrousseaux, en 1849, raconte le triste sort des vieux, qui, faute de ressources, étaient contraints de finir leurs jours à l'hospice.
Pas de retraite à l'époque...Pas de logement pour ceux qui ne travaillent plus...Desrousseaux évoque cette conduite à l'Hospice Général. Toute la famille et les amis traversent Lille à pied, pour "ch'eul triste affair".
Le petit cortège est mené par un tambour qui joue sur une caissette à savon.
Pour mi; j'cros que j'vas en prison
V'la bielle récompinse qui m'attind.
On a dit "Casse-bras vient sur ache.
I n'est pu subtil à l'ouvrache.
Par un jeune homme, faur l'rimplacher..."
Bien sur, le cortège fera une halte à l'estaminet!
'