Comme vous le savez, la préfecture a annoncé le vendredi 13 juillet, qu'elle accordait une dérogation supplémentaire de 6 mois aux producteurs de bananes pour l'épandage aérien de fongicides.
Les principaux arguments étant que « le traitement des bananeraies pour la lutte contre les cercosporioses ne peut pas être arrêté brutalement » et que « le recours au traitement antifongique par voie exclusivement terrestre ne peut se réaliser aujourd'hui ».
Mais la préfecture précise aussi que « cette autorisation fait l'objet de mesures de contrôle renforcées et permanentes dont le non-respect entraînera la suspension immédiate de l'arrêté » (source : article du France Antilles du 16/07).
Personne ne souhaite revivre un problème de santé publique comme l'a été l'affaire de la chlordécone sur notre territoire. Par conséquent, je demande aux autorités compétentes de faire toute la lumière sur les conséquences de ces pratiques sur la santé des guadeloupéens et de prendre les décisions qui s'imposent dans les meilleurs délais.
Ma seule et unique préoccupation concernant l'épandage aérien de fongicides, c'est évidemment la santé de nos concitoyens. Nous sommes sur un petit territoire et nous devons apprendre à nous mettre ensemble pour que la Guadeloupe avance dans la même direction.
Je comprends vos préoccupations qui sont légitimes et j'entends également les arguments des producteurs. Je suis ouvert à toute proposition de discussion ou de débat sur ce sujet avec l'ensemble des acteurs : producteurs, scientifiques, experts, Lyannaj Kont Pwofitasyon et associations de consommateurs.
N'hésitez pas à prendre l'attache de mon Cabinet, en Guadeloupe, en contactant Madame Mélina Seymour Gradel, Directrice de Cabinet, Mairie de Saint-Louis, 9 Avenue des Caraïbes, 97134 SAINT-LOUIS de MARIE-GALANTE.
Jacques Cornano Sénateur de la Guadeloupe Maire de Saint-Louis de Marie-Galante