On le croyait nul à chier, incapable de remporter un Grand Chelem c’est-à-dire un des 4 seuls tournois qui comptent dans sa discipline, le tennis. Et puis le voilà qui entre dans la légende de la balle jaune et par la grande porte s’il vous plaît : Wimbledon rien que ça, en terrassant le plus grand joueur de tous les temps. Il lui a même donné la leçon puisque Roger himself a pleuré sur le court après la seule finale où il n’a pas marqué le moindre set : « je suis très très heureux ». C’est un peu comme si l’équipe de France de foot remportait la coupe des confédérations contre le Brésil 1958. Ca sert à rien et c’est pas très glorieux. A un mois près on l’aurait presque considéré comme un bon joueur.
Là, il fait un peu mieux que Di Pasquale, ça vous classe un bonhomme. Il faudra désormais apprendre à compter avec ce Andy vainqueur de Brisbane quelques jours avant l’Open d’Australie, finaliste à Miami quelques semaines avant de faire semblant d’avoir mal au dos au troisième tour et en huitièmes de finale de Roland-Garros avant de ne pas faire semblant de prendre une branlée en quart de finale. Il sera même peut-être un jour numéro 3 mondial puisque Nadal est dans sa blessure semestrielle comme l’avait annoncé le Vestiaire il y a bien longtemps. C’est maman qui va être contente.