Comédie dramatique de Anne Le Ny avec Vanessa Paradis, Jonathan Zaccaï, Samuel Le Bihan, Laurent Stocker, Martin Jobert, Catherine Vinatier, Aurore Clément, Thibault Vinçon, Thomas Blanchard, Damien Dorsaz, Catherine Morlot, Edith Le Merdy, Anne Le Ny…..
Synopsis : Odile est une jeune femme indépendante et rationnelle à l’existence bien réglée. Pourtant, alors qu’elle prend possession de la maison de sa tante dont elle vient d’hériter en Bretagne, la réalité, petit à petit, commence à lui échapper… Est-ce l’endroit qui est hanté ? La mémoire d’Odile qui, en se réveillant, lui joue des tours ? Ou bien Loïc, son prétendu “ami d’enfance retrouvé”, qui l’entraîne vers d’étranges chemins ? Dans les brouillards de cette Cornouaille mystérieuse, rien ne se passe comme Odile l’attendait…
Après Ceux qui restent en 2007 et les Invités de mon père en 2009, Cornouaille est le 3è film de Anne Le Ny, réalisatrice. Anne Le Ny est aussi scénariste, actrice. On l’a vue récemment dans Intouchables, elle avait le rôle de Yvonne.
Odile, parisienne, a la trentaine indépendante. Elle Entretient une liaison avec Fabrice, un viel ami, amant, un homme marié… à une autre. Odile hérite de la maison de sa tante. Elle va faire un court séjour en Bretagne dans cette maison ou elle a passé son enfance pour la mettre en vente. Elle n’y avait pas mis les pieds depuis la mort accidentelle de son père quand elle avait 12 ans. Les souvenirs remontent, les fantômes apparaissent. Difficile pour la jeune femme de faire la différence entre la vie réelle et l’imaginaire…
Cornouaille se balade entre réalité et fantastique. Sans jamais vraiment décidée de ce qu’elle veut faire de ses personnages, la réalisatrice ne nous emmène pas jusqu’au bout. En cours de film on est largué ! La jeune femme, avec ce séjour en Bretagne est sensée faire la paix avec elle même, refermer les blessures d’enfance et apprendre à s’aimer, à aimer. Mais bon on s’y perd. Difficile pour l’actrice principale Vanessa Paradis, Odile, de nous convaincre même si sa silhouette juvénile convient à la fragilité du personnage. La maison dans laquelle la jeune femme va faire face aux morts, au passé et à elle même est un personnage à part entière. La réalisatrice y a mis un méli mélo de choses (on a l’impression qu’elle n’a rien trié) , la solitude, la tristesse, la joie, l’enfance, les morts, les fantômes, les vivants, le passé, le future, l’amour, la maternité… on s’y perd..le positif est que La réalisatrice a eu la bonne idée de ne pas aller dans le pathos… le paysage est magnifique, mais bon…
Moins bon que Les invités de mon père, Cornouaille s’étire en longueur et se termine laborieusement .