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Stephen King et le cinéma

Par Ffred

 Stephen King et le cinéma Stephen King et le cinéma

Bio express :

Ecrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, Maine (États-Unis). Il a écrit plus de 200 textes dont plus de 50 nouvelles d'horreur ou fantastiques. Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et en 2007 l'association des auteurs de romans policiers américain "Mystery writers of America" lui décerne le titre de "Grand Master". King possède une grande connaissance de la littérature d'horreur, comme on peut le voir dans son essai Anatomie de l'horreur qui retrace plusieurs décennies d'un intérêt prononcé pour l'épouvante à travers la littérature, le cinéma, la télévision et la radio. Il a aussi écrit des ouvrages appartenant à d'autres genres comme les recueils de nouvelles Différentes Saisons, ou Cœurs perdus en Atlantide, et les romans La ligne vert, Les Yeux du dragon, et son magnum opus, la série La Tour sombre. Dans le passé Stephen King a écrit sous les noms de Richard Bachman et John Swithen (une seule fois sous ce dernier pseudonyme).

Stephen King et le cinéma

Le premier livre de Stephen King que j'ai lu est Shining. A la fin des années 70, ce fut un grand choc et le début de mon intérêt pour cet auteur. Je n'ai pas lu toute son oeuvre mais déjà beaucoup de ce qu'il a fait. Sur les 68 romans ou recueils de nouvelles déjà sortis depuis son premier en 1974 (Carrie) j'en ai lu 40. Je ne désespère pas de rattraper mon retard car l'homme est prolifique, il peut sortir plusieurs ouvrages par an. Je viens de finir La tour sombre 5 (Les loups de la Calla), plus que deux volumes donc avant de terminer la saga.

La première adaptation cinématographique que j'ai vu, et qui m'a aussi beaucoup marquée, est Carrie au bal du diable. Tous les films ou séries télé tirés de son oeuvre l'ont été avec plus ou moins de bonheur. Petit tour d'horizon :

Le chef d'oeuvre

Stephen King et le cinéma
 

Sans doute la meilleure adaptation jamais réalisée d'un roman de King. Il faut dire que tous les éléments étaient réunis : le meilleur bouquin de King, un grand metteur en scène (Kubrick), un grand acteur (Nicholson), deux excellents seconds rôles (Shelley Duvall, Danny Lloyd). Un classique, un chef d'oeuvre. Mais King a renié le film et demandé que son nom n'apparaisse pas au générique pour divergence de vue avec les scénaristes.

Shining

Les réussites

Stephen King et le cinéma
 

 Premier roman adapté en 1976, le film qui a fait trembler des générations. Outre la consécration pour Brian de Palma alors jeune metteur en scène débutant, le film révéla Sissy Spacek et Amy Irving, et on y voit aussi les inconnus John Travolta et Nancy Allen. Ces deux derniers retrouveront le metteur en scène en 1982 pour Blow out mais en têtes d'affiche cette fois ci. Un grand film d'horreur indémodable.

Nominations Oscar 1976 : meilleure actrice Sissy Spacek, meilleure second rôle féminin Piper Laurie (et aux Golden Globes)

Stephen King et le cinéma

Stephen King et le cinéma

Dead zone est réalisé en 1984 par David Cronenberg. Déjà spécialiste des films d'horreur, il offre une version fidèle du livre grâce à une mise en scène implacable et rigoureuse. Belle prestation de Christopher Walken. Un classique aussi.

Dead zone - Christopher Walken

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En 1986 Rob Reiner met en scène Stand by me. La nouvelle est tirée de Différentes saisons dont sera aussi adaptée Un élève doué et Les évadés. Film émouvant et attachant il révèle River Phoenix qui disparaitra tragiquement 7 ans plus tard à l'âge de 23 ans. deuxième film du réalisateur après Princess Bride, il tournera de nouveau une adaptation du maître en 1991 (Misery).

Nominations 1986 : Oscar meilleur scénario adapté, Golden Globes : meilleur film drame, meilleur réalisateur

Stephen King et le cinéma

Stephen King et le cinéma
 

Deuxième adaptation pour Rob Reiner quatre ans après Stand by me. Un drame à huit-clos étouffant, épouvantable, un vrai calvaire. Une Kathy Bates impressionnante et époustouflante : le rôle de sa vie. Elle ne s'en ai jamais vraiment remise.

Oscar de la meilleure actrice et Golden Globe de la meilleure actrice drame 1990.

Kathy Bates and James Caan in MGM's Misery

Stephen King et le cinéma

En 1995 Franck Darabont tourne Les évadés. Tiré comme Stand by me et Un élève doué de Différentes saisons, décidemment une mine d'or pour les scénaristes. C'est son premier film. Succès critique et public. Un duo de choc et deux belles performances d'acteurs pour Tim Robbins et Morgan Freeman. Il tournera aussi La ligne verte (2000) et vient d'achever The mist (Brume) qui sorti en France en Février .

7 nominations aux oscar 1994 : film, acteur (M.Freeman), scénario adapté, photo, musique, montage, son.

Tim Robbins and Morgan Freeman in Warner Brothers' The Shawshank Redemption

Les bons films

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 Adaptation honnête de Cujo, Lewis Teague signe là sa deuxième mise en scène après le nanar Alligator. Depuis il a un peu disparu de la circulation. On retrouve Dee Wallace-Stone star de films d'horreur culte des années 80 (La colline a des yeux, Hurlements) et maman de Elliot dans E.T. ainsi que Danny Pintauro, futur Jonathan de Madame est servie, dans le rôle de l'enfant. Une belle terreur tout de même.

Stephen King et le cinéma

Stephen King et le cinéma
 

Le maître des films de morts vivants adapte ce roman de King en 1993. Le film est pas trop mal réussi, mais c'est toujours difficile de recréer à l'écran les pensées d'un écrivain héros d'un livre foisonnant. Belle prestation de Timothy Hutton perdu dans les tréfonds des seconds ou troisième rôles depuis son Oscar reçu à 20 ans pour Des gens ordinaires, ici dans un de ces derniers premiers rôles.

Stephen King et le cinéma

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Entre Usual suspects et X-men, Brian Singer adapte Apt pupil, , issu de Différentes saisons. Echec public et critique, le sujet de l'histoire en ayant certainement rebuté plus d'un (un jeune garçon fasciné par son vieux voisin nazi). Mais le film est assez fidèle à la nouvelle et nous révèle Brad Renfro (décédé récemment dans l'indifférence générale) et un étonnant Ian McKellen dans le rôle du voisin. Un film assez méconnu.

Ian McKellen et Brad Renfro.

Stephen King et le cinéma

Autre maître de l'horreur, John Carpenter ne pouvait lui que s'atteler à une adaptation de King. C'est chose faite en 1983 avec Christine. Si le film est plutôt réussi et assez angoissant, il est loin de la puissance du livre (comme souvent). Pas mal quand même.

Stephen King et le cinéma

Stephen King et le cinéma
 

Me souvenant très peu du livre, le film est quant à lui plutôt réussi. Il vaut surtout pour la prestation survoltée de Marcia Gay Harden, par une ambiance très particulière et par un final traumatisant qu'on est pas prêt d'oublier !

The Mist - Laurie Holden, Thomas Jane et Nathan Gamble

Les ratés de peu

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Les grosses déceptions

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Le Bazaar de l'épouvante
 

Réalisateur

Maximum overdrive

Souvent scénariste, producteur exécutif ou même acteur dans beaucoup de films ou téléfilms tirés de son oeuvre, Stephen King a aussi adapté et réalisé une seule fois une de ses oeuvres au cinéma : Maximum Overdrive (pas vu). Mais le peu d'enthousiasme des critiques et du public ne l'a pas incité à recommencer !

Quelques adaptations sont en chantier ou en projet par des spécialistes du film d'horreur : Cell par Eli Roth (Hostel), From a Buick 8 par Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse, Poltergeist) ou encore Marche ou crève par Franck Darabont (4è adaptation de King)
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