L’école de plongée www.Aquadomia.com propose des formations entièrement sur mesure, du débutant au moniteur en passant par la plongée tek : cursus Tec Rec PADI, Trimix et recycleur CCR. Des professionnels brevetés encadrent des cours de plongée tous niveaux à Marseille dans un cadre convivial, ce qui permet d’aller à la rencontre de découvertes subaquatiques qu’il est intéressant d’apprendre à immortaliser au travers de formation en photographie sous-marine.
Conseils Photo pour les Plongeurs photographes
Ne faites pas Confiance à votre Mémoire, faites des Photos !
La mémoire des images observées n’est pas suffisante pour garder un souvenir précis d’une plongée, elle est souvent mise en défaut lorsqu’il faut se rappeler un détail sur un poisson pour l’identifier à la sortie d’une plongée avec un guide illustré : la forme et la position d’une tache sur son corps par exemple...
Une photo, c’est mieux !
On reste confondu devant la diversité de la position des taches, par exemple au milieu du corps, sur la tête, à la base du pédoncule caudal, sur une nageoire, etc., et par la diversité inattendue de leurs formes, nombre et de leurs couleurs : noir, blanche, ronde, rectangulaire. On n’est plus très sûr de rien ! Faire la différence entre le crénilabre mélops, l’oblade, une mendole, ou une coquette, etc., ce n’est pas facile pour une personne qui n’est pas entraînée !
Différencier par les taches un mélops d'un cténolabre rupestre est une affaire de spécialiste !
Une photo, c’est beaucoup mieux !
Laissez la Photo d’Art aux Artistes !
Passé le cap difficile de l’achat du matériel, il est important de ne pas se prendre immédiatement pour un artiste et de chercher à faire des photos d’art pour exposition car le but du débutant en photographie sous-marine, c’est d’abord de faire les photos souvenir d’une plongée particulière. Eventuellement, pour le BIO, de l’aider à identifier les animaux qu’il ne connaît pas.
On voit trop souvent, en réunion ou en cours, de banales séries de photos d’identité ‘anthropométriques’ le plus souvent sans véritable intérêt puisqu’il existe dans le commerce, à moindre frais, de nombreux guides de la vie sous-marine pour déterminer les animaux de la région qui vous intéresse avec beaucoup de photos de qualité.
Ne ‘courrez’ pas après votre sujet ! Notion de Distance de Sécurité
Vous allez faire des photos que j’appelle ‘3/4 arrière’, nous avons peu d’intérêt pour ces images qui ne permettront pas d’identifier les animaux. Une photo ‘3/4 arrière’, c’est celle du poisson que vous poursuivez avec votre appareil, il s’échappe en tournant légèrement la tête sur le côté pour garder un œil sur vous, voir l’exemple au verso ! Bien au contraire, apprenez à vous immobiliser ou à progresser très lentement, choisissez votre binôme en conséquence. Les animaux ne doivent pas se sentir menacés pour conserver leurs comportements naturels habituels. Les appareils modernes ont souvent un zoom que vous pouvez actionner depuis le caisson, il évite la fuite désagréable des animaux.
Testez le Comportement de votre Sujet
Observez ses réactions aux stimuli et tenez-en compte pour faire votre photo. Déterminez sa distance critique, c’est la distance minimum en deçà de laquelle il ne supporte plus votre présence ; elle est très variable en fonction des espèces. Par exemple la distance critique du mérou adulte est d’environ 1,5 mètre alors que celle du corb est de l’ordre de 2,5 mètres.
(Distances apparentes, non corrigées du grossissement de l’interface air-eau).
Lorsque vous faites un geste brusque, tous les poissons s’écartent immédiatement, par contre, le simple fait de gratter les petites algues sur les rochers va attirer l’attention des girelles qui vont se rapprocher jusqu’à toucher vos doigts et constituer ainsi d’excellents sujets à condition d’être suffisamment rapide vous même ! En mers tropicales, ce sont les poissons clowns, les ‘gardiens’ des anémones, qui viennent jusqu’à heurter votre masque pour vous intimider : profitez-en !
Les animaux marins, comme les personnes qui se font tirer le portrait chez un professionnel, ont toujours les mêmes réactions pour les mêmes mots ou les mêmes gestes de votre part.
Il faut commencer par les tester discrètement pour se rendre compte.
Les Particules en Suspension
Elles agissent comme autant de petits miroirs lointains lorsque le flash est près de l’objectif. C’est le cas pour tous les appareils à flash incorporé. Le flash en extension avec déclenchement asservi (slave) est une solution très onéreuse qui vous rapproche des pros. Les prix montent d’autant plus vite que la puissance nécessaire augmente (avec le carré de la distance du sujet). C’est une limite financière aux photos que vous pouvez raisonnablement espérer. Vous pouvez également choisir des pellicules ultra sensibles mais les photos auront du ‘grain’. Leur utilisation délicate vous fera rejoindre le rang des photographes professionnels.
Une solution économique passe par la forte diminution de la distance du sujet afin que le décentrement du flash sur l’appareil suffise pour qu’il n’y ait plus d’effet miroir sur vos photos. C’est l’explication de la réussite étonnante de certains photographes plongeurs débutants adeptes de la ‘macro’. Bien sûr, on revient à la difficulté précédente, la distance de sécurité. On peut alors faire des photos splendides d’animaux fixés : ils n’ont pas le choix !
Le zoom ne modifie pas l’angle de décentrement du flash : ce n’est pas une solution pour éviter les particules. Une excellente solution, c’est de ne pas avoir besoin de flash !
Couleurs et Profondeur : Incompatibles !
En plongée vous allez manquer rapidement de lumière avec l’augmentation de la profondeur. Il y a une absorption sélective des couleurs du spectre naturel : après 5 mètres, plus de rouge ! A 40 mètres, l’intensité de la lumière n’est plus que de quelques % de celle de la surface ; les plongeurs qui en ont l’expérience savent très bien que le paysage à 40 mètres, sans éclairage artificiel, est à dominante bleu-vert. Difficile de faire une belle photo !
Sécurité du Plongeur Photographe et Préservation du Milieu Naturel
De part son attention très soutenue, le plongeur photographe est beaucoup plus concerné que les autres plongeurs par la sécurité : le mimétisme des poissons pierre qui sont les animaux les plus dangereux que l’on connaisse est impressionnant, d’autre part, la perte de la notion du temps peut entraîner des conséquences très désagréable quant à la durée des paliers. La présence d’un binôme attentif à la sécurité est indispensable : un plongeur non photographe.
Il est bien connu que le photographe sous-marin est parmi les plus grands destructeurs de la vie fixée dans les fonds marins car il doit se déplacer pour composer son image. Le perfectionnement de la stabilisation et de la flottabilité est indispensable.
Texte inspiré d’Hugo J. Fournier, avec tous mes remerciements
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