Huit mois se sont écoulés. Huit mois dans une ville qui n'est pas la mienne, autant de temps pour me l'approprier. Tantôt agressive et hostile, tantôt réconfortante. Beaucoup d'Anconitains me l'auront demandé... Mais pourquoi Ancône? C'est une bonne question car lorsqu'on arrive ici l'ennui et la solitude ne tardent pas à pointer le bout de leur nez. Mais je les ai vaincu à grands coups d'amitiés et de fêtes. Oui, j'ai triomphé, Ancone l'hostile est devenu Ancone la sociable et celle ci me manquera quand il sera temps de boucler mes valises, mais certainement que c'est moi qui ai changé.
Grâce à une association de l'université à rayonnement international, l'AIESEC, j'ai rencontré des gens du monde entier, des Polonaises, Brésiliennes, Porto-ricaines, Russes, Japonaises... Nous avons tissé des liens et partagé beaucoup de bons moments qui m'auront rendue beaucoup plus riche que des heures d'enseignement sur ce qu'est que la mixité culturelle. Chaque semaine nous avons chanté dans toutes les langues au Karaoké erasmus, et dansé à Camerano autour d'un mega barboc en plein milieu de la campagne italienne. Avec les Espagnols on aura partagé des dizaines de Botellon sur la magnifique Piazza del Papa (qui en réalité s'appelle Piazza del Plebiscito) et aussi Piazza Cavour sous les yeux de ce bon vieux Camillo. Oui, des soirées on en aura fait, au SUI, au LOLA, au KOMEDIA, et bientôt au BABALOO. Cela promet d'être une saison exceptionnelle et je compte bien en profiter car ce sont mes dernières semaines ici.
Gros succès de l'année en Italie. FABRI FIBRA - Tranne te