Après la publication sur WikiLeaks de nombreux documents confidentiels sur l’armée américaine et la guerre en Afghanistan, Julian Assange, le rédacteur en chef de WikiLeaks, est soudainement accusé par la justice suédoise de viol et d’agression sexuel, en août 2010.
Julian Assange se réfugie le 19 juin dernier à l’ambassade équatorienne de Londres, où il demande asile politique pour éviter son extradition vers la Suède, la Cour suprême britannique ayant rejeté son dernier recours contre une extradition. C’est aujourd’hui, à 14 heures, heure française, que l’Équateur rendra sa décision.
Des menaces du Royaume-Uni
Cependant, le Royaume-Uni est déterminé à extrader le fondateur Assange, menaçant même d’investir la mission équatorienne si Julian Assange n’est pas remis aux autorités. Le ministre équatorien, Ricardo Patinon, répond à ces menaces :
Nous souhaitons être très clairs, nous ne sommes pas une colonie britannique. Le temps des colonies est terminé [...] Si l’intervention mentionnée dans le communiqué officiel britannique se produit, elle sera considérée par l’Equateur comme un acte inamical, hostile et intolérable, ainsi que comme une agression contre notre souveraineté, ce qui nous obligerait à répliquer par les moyens diplomatiques les plus fermes.
Dans tous les cas, même si l’Équateur décidait d’accorder l’asile politique à Julian Assange, rien n’assure que les autorités britanniques laisseraient Julian Assange quitter le territoire. De plus, le fondateur de WikiLeaks redoute d’être transféré par la suite aux Etats-Unis, pour y répondre d’espionnage.
Vous allez pouvoir suivre en direct, à cette adresse, les évènements autour de l’ambassade ou à cette adresse pour un aperçu « côté public ».