- que deux hebdos affirment avoir subi des pressions pour empêcher la publication de la photo en maillot de bain de Valérie Trierweiler et de son petit ami, son compagnon, son concubin, son colocataire, l’homme qui partage son palais. La semaine dernière, VSD, Voici, Closer, ont fait leur une avec des images du couple élyséen se baignant à Brégançon. Cette photo est leur gagne-pain estival annuel, surtout en cette première année et avec des photos inédites, allaient-ils se gêner pour la publier et faire fonctionner l’économie française dans une louable tentative de relancer la consommation du pays ? Du côté de l’Elysée, on affirmait que le Président ne s’était pas mêlé de la question. Tweet ou maillot, apparemment, il ne s’occupe de rien, ne dit rien, n’intervient pas ; il était juste sur la photo, à côté de Val, sûrement par hasard ; il passait par là, sans doute. Le temps de s’interroger sur la présence de gros zooms derrière lesquels étaient cachés de borgnes photographes, le cliché était pris ! Mais la première dame, qu’on n’appelle pas ainsi mais qu’on ne sait pas comment l’appeler, souhaite visiblement contrôler son image. Néanmoins, elle est devenue une personnalité publique ! Le quant-à-soi ne fait plus loi ! Il fallait dire à François de ne pas y aller ! A moins qu’elle pensât qu’il ne gagnerait pas ! Qu’il est difficile de vouloir le beurre, ses avantages sans ses inconvénients. L’art de la maîtrise est délicat lorsque les autres existent, flashent et commentent, sans demander permission !
- que dans une interview accordée à Spinning Platters, connais pas, l'actrice américaine Rashida Jones, connais pas, a demandé à John Travolta, connais, d'avouer son homosexualité, la big révélation. Vas-y sors du placard, a-t-elle lancé. Puis, très vite, elle a fait machine arrière sur son compte Twitter : j'ai fait un commentaire irréfléchi au sujet de John Travolta. Je lui présente mes excuses. C'est sa vie privée. Pratique cette idée de balancer et de demander pardon illico. Une fausse bourde pour un vrai coup de pub gratis avec sortie salto-excuses-arrière bidon en prime ? Note technique, zéro, note artistique, zéro ! A priori, John n’avait rien demandé. L’art de la maîtrise est délicat lorsque les autres existent, envient et persiflent, sans demander permission !
- que selon le classement annuel des universités de Shanghai, la première université française, Paris-Sud, gagne 3 places et se retrouve 37ème. Les universités américaines s’arrogent dix-sept des vingt premières places. Le quatuor de tête, inchangé, est composé de Harvard, Standford, MIT et Berkeley. Publié depuis 2003, ce classement mondial est critiqué en Europe car ses critères défavorisent les universités du Vieux continent. Trois solutions existent ! Il faut créer un top 100 prenant en compte d’autres éléments considérés comme plus pertinents ou objectifs pour nos universités, ou alors s’adapter aux critères de Shanghai pour gravir quelques marches dans la liste, ou encore la boucler et jouer le mépris, la belle indifférence, la satisfaction du travail bien fait sans nécessité de mise en avant. Car l’art de la maîtrise est délicat lorsque les autres existent, décident et choisissent, sans demander permission !