La vastitude de l’été.
Partout, l’espace et la lumière.
Un silence absent, ronronnant.
Je ne vois que les murs crayeux, lisses, dégringolants, gorgés du violent soleil qu’ils absorbent. Et puis, le ciel du matin, si haut, si bleu, qui ressemble à une fragile paroi de verre rayé.
Je ne sens que l’énorme souffle chaud, blond, sec, aux miroitements aigus de sable ; et une certaine solennité. Comme une respiration retenue. Par l’élan d’émerveillement.
Patricia Laranco.