Le tag met de l’eau dans sa peinture

Par Agd Mag

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Ici sont mĂŠmorisĂŠs vos articles favoris Ă  lire ou Ă  relire tout au long de votre navigation. 16/08/2012 | ARTICLE By Thibault de Harion

AGD Mag aime l’art de rue, t’as vu. Mais les bien-pensants de ce monde trouvent ça dĂŠgradant, salissant… C’est vrai que ça prend souvent aux graffeurs de s’attaquer aux monuments historiques. Et puis la puretĂŠ d’un mur en bĂŠton dans une zone industrielle dĂŠsaffectĂŠe, ça devrait mĂŠriter un peu de respect.

C’est pour tous les dĂŠsespĂŠrĂŠs du tag et les abonnĂŠs Ă  la course-poursuite policière, ou plus simplement pour ceux qui ne veulent pas enfreindre la loi, que Antonin Fourneau a crĂŠĂŠ le Water Light Graffiti. Le concept est simple : un mur sur lequel, grâce Ă  un procĂŠdĂŠ technique dĂŠveloppĂŠ dans le Digitalarti Artlab, il est possible de peindre, dessiner ou ĂŠcrire en utilisant… de l’eau.

Ce projet prĂŠsente deux avantages majeurs : d’une part, on peut faire un brouillon taille rĂŠelle avant de s’attaquer Ă  l’oeuvre finale, ce qui est un peu plus compliquĂŠ avec des bombes de peinture… Ensuite, le mur crĂŠĂŠ par Antonin Fourneau est effaçable et rĂŠutilisable Ă  volontĂŠ ou presque.

Alors bien sĂťr, on ne peut en sortir que des tags monochromes, mais en lumière. Ca compense. Et il faut avoir la surface, qui vu la technique impliquĂŠe derrière, ne doit pas ĂŞtre donnĂŠe. Toujours est-il que nous sommes ici en prĂŠsence d’un très beau projet, qui rĂŠvèle ĂŠvidemment toute sa splendeur une fois la nuit tombĂŠe…