Aujourd'hui, je ne rêve plus !
Le soir je me transforme en enclume inerte, jusqu'à ce qu'une masse cinglante me sorte de mon coma nécessaire. "paaaapaaaaa ! "
Le soir, tiens, parlons en, c'est quand le soir pour vous ? Du temps ou je rêvais encore, le soir chez moi c'était 19-20h. Un petit diner en amoureux, un plateau télé, une BD au coin du feu, du temps au calme pour faire les comptes… Depuis que mes enfants ont kidnappé mes rêves, le soir c'est no limit ! Mes enfants j'ai l'impression qu'ils ont gardé dans leur gènes les soirées open bars de ma vie étudiante. Sauf qu'au lieu de commander (parce qu'ils commandent !), au lieu de commander une bibine, un coca, un whisky, ou un ricard, ils me harcèlent pour une tétine, un caca, un pipi ou une histoire. Et encore, je ne vous parle pas du loup…. Purée, qui a mis le loup dans la tête de mes enfants, ils ne savent pas ce que c'est, ils en ont déjà peur !…. Tiens, c'est peut être justement parce qu'ils ne savent pas qu'ils ont peur…. Enfin bref, je dois vous avouer, que quand parfois au coeur d'une nuit paisible, si ok, y en a quand même… Quand parfois au coeur d'une nuit paisible, je m'autorise à rêver, ben…. souvent je rêve que j'ai pas d'enfant…. En même temps quand à l'issue de cette nuit paisible, je me fais réveiller en douceur par un Simon 4 ans qui vient se glisser à mes cotés, ou par un Mathieu 2 ans, qui s'éffondre sur moi en collant ses lèvres sur ma joue pendant plus de 2 minutes… Je me dis que j'ai plus vraiment besoin de rêver. Quand Simon alors que nous sommes tous à table prononce des mots tels que "on est bien là en famille hein ?". Je n'ai pas besoin de rêver.
Quand Mathieu se jette dans mes bras à mon retour d'une dure journée à la bourre, euh, d'une dure journée de labeur. Je me dis que j'ai plus besoin de rêver.
Alors bon, c'est pas toujours simple, mais au fond, je suis ok pour quelques nuit blanches supplémentaires.