Des frères…
Ceux de Carnage Productions se disent les Demi-Frères Grumaux, descendants des Frères Grumaux, célèbres au XXe siècle pour des cascades qu’ils ont léguées à ces drôles de zigs. La peur, ils la connaissent pas, le talent ils l’ignorent, se plaisent-ils à raconter. Mais le public est là, nombreux pour leurs prouesses époustouflantes et leur humour à couper le souffle. Les mêmes qu’il y a une dizaine d’années, par d’autres à qui les premiers ont transmis le spectacle. Les arts de la rue ont un passé. Les arts de la rue ont de l’avenir.Ceux de la Chouing enterrent leur père. Ainsi soit-il. Ils sont trois, vêtus de noir, la tête couverte d’un bonnet noir, l’aîné, le second et le dernier. Celui-ci a tout enregistré depuis qu’il sait se servir d’un magnétophone. Les souvenirs sont là, presque intacts, à condition de ne pas trop tirer sur la bande… Fils de clown, clowns eux-mêmes, l’hommage au père passe obligatoirement par des numéros de clown. Mais la rivalité aussi s’invite : le premier et le second en viendront même aux mains, sous le regard figé d’un père gonflé, droit, que, finalement, on entendra chanter la très belle chanson de Giani Esposito. Souvenir de ces voix qui se sont tues, nous laissant la tristesse mêlée au rire.
Vous pouvez écouter la chanson de Giani Esposito, chantée par lui-même, en cliquant sur l'image ci-dessus.