C’était le
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L’”Etape” alpestre de l’édition 2012 du Tour de France, la onzième.
Au programme: les cols de La Madeleine, du Glandon, de la Croix de Fer, du Mollard et pour terminer l’ascension vers La Toussuire où se situe l’arrivée (1705 m).
Excusez du peu !
Etant dans la région, je ne pouvais manquer cela. Trois heures avant le passage des coureurs, je prends position dans les lacets à la sortie de Fontcouverte, quelques kilomètres avant La Toussuire. Il fait beau et bon, des supporters sont déjà là et en action
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d’autres attendent patiemment le passage de la caravane publicitaire d’abord (ici, celle de 2011) puis des coureurs
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Il est plus de 17 h. A l’entrée de Fontcouverte, les premiers échappés apparaissent
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et dans les lacets en contre-bas, les cris d’encouragement des spectateurs retentissent, c’est un Français qui est en tête, P Rolland, futur vainqueur de l’étape
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suivi de quelques poursuivants
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L’effort est intense
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Je suis admiratif devant une telle débauche d’énergie, déjà 140 km accomplis dans cette étape avant cet instant.
Un petit groupe survient maintenant,
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J’essaie de reconnaître les coureurs
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Un peu attardé (il paie ses efforts de la veille où il avait gagné) arrive le “chouchou” des Français, j’ai nommé bien-sûr Thomas Voeckler. Les encouragements redoublent !
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Il perdra sa belle tunique à pois rouge en fin de journée mais il la retrouvera brillamment dans les Pyrénées.
L’omnibus (le gruppetto si vous préférez) se pointe avec plus de 30 minutes de retard sur les premiers
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et toujours les masques de souffrance sur les visages des cyclistes
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Impressionnant !
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La voiture-balai suit deux derniers concurrents qui arriveront malheureusement hors-délais.
Une petite nuit de repos et demain matin départ pour une nouvelle étape. Les muscles risquent d’être endoloris pour beaucoup.
En tout cas, du premier au dernier du classement, je tire mon chapeau !