La peau de l'autre

Par Krri

de David Carkeet

La Peau de l’autre est l’histoire d’une usurpation d’identité qui tourne mal sur le mode scénario-catastrophe hilarant.

Denny, rédacteur à la rubrique “petits trains” du Modéliste intrépide, se plante en voiture sur une route verglacée du Vermont. On l’embarque à l’hôtel où l’extravagante Marge vient l’asticoter dans sa chambre. Le temps d’aller chercher des préservatifs en pleine tempête de neige, Marge a disparu. Manifestement habitué aux fiascos, Denny s’esquive. Seul problème : Marge est tombée du balcon et la police trouve la chute peu naturelle. Voilà Denny en suspect No.1.

Mais il est aussi le sosie d’Homer, une gloire locale disparue depuis trois ans, virtuose du trombone et obèse comme lui. L’enchaînement impitoyable et cocasse des événements fait que Denny se retrouve dans la peau d’Homer, dans la maison d’Homer, affublé des chiens et de la “partenaire” d’Homer — une virago—, et contraint de mentir à longueur de journée pour déjouer la curiosité des flics. Tout en se demandant qui a bien pu trucider cette pauvre Marge.

Éditions du SEUIL

Comédie policière enlevée et passablement déjantée, La Peau de l’autre joue avec brio sur le comique de situation, d’une manière qui n’est pas sans évoquer le Westlake de Faites-moi confiance.