Cela faisait un moment que l'on entendait plus parler du couple Google/Motorola et pour un retour sur le devant de la scène, les nouvelles ne sont pas très engageantes.
20% d'effectifs en moins soit 4000 employés. La masse salariale de la branche Motorola Mobility du géant de la recherche diminue à mesure que les résultats du secteur mobile s'effondrent pour l'américain (5,3 milliards de pertes).
Les départs volontaires ainsi que les procédures de reclassement permettront à un certain nombre d'ex employés de retrouver un poste dans les meilleurs délais, pour les autres il leur faudra se rappeler cette citation d'Andy Rubin :
" Je ne souhaite même pas savoir sur quels produits ils travaillent, je n'ai rien vu de tel d'ailleurs. Ils continueront de fabriquer des terminaux sous la marque Motorola et ce sera la même équipe qui s'en chargera. Ils n'ont rien à voir avec nous et je poursuivrais mes projets de mon côté. "
L'histoire nous rappelle également que le rachat du constructeur était essentiellement motivé par son immense portefeuille de brevets : valorisé à hauteur de 5,5 milliards de dollars, ces brevets pesaient lourd dans le total : 12,4 milliards.
Entaché par des pertes records (5,3 milliards de dollars) l'attractivité de Motorola Mobility ne trouve sa place aux yeux de Google qu'en tant qu'arme juridique.
40% des vice-présidents exécutifs sont également annoncés sur le départ ce qui entre en parfaite contradiction avec une éventuelle " volonté de ramener à l'équilibre la division mobile de Motorola afin de lui ouvrir de nouvelles opportunités ".