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Un cocktail à moitié prix en cas de krach boursier !

Publié le 13 août 2012 par Fabrice Rault @fabrice_rault

Si la période récente, sur le plan économique, a été caractérisée par une forte instabilité boursière à travers toute la planète, certains n’hésitent pas à transformer cette situation de crise larvée en un nouvel argument promotionnel, souvent avec une pointe d’humour. On connaît déjà la grande inquiétude régnant en Espagne concernant la perte de contrôle sur l’augmentation de la dette publique, et qui a pu conduire certains cafés ou restaurants à indiquer sur leur carte quotidienne le montant du « spread » du taux d’intérêt. A New York, les aléas imprévisibles de Wall Street ont incité le restaurant Bull and Bear, niché dans le prestigieux hôtel Waldorf-Astoria, à proposer des réductions sur ses cocktails en fonction de la baisse des cours de la bourse dans la journée. De quoi alimenter intelligemment le buzz dans toute la ville.

L’initiative, un tantinet impertinente et iconoclaste, peut surprendre de la part de ce restaurant à steak très huppé, où une tenue soignée reste de rigueur pour tous les clients. Elle est néanmoins compréhensible dans la mesure où le bar et le coin restaurant du Bull and Bear constituent, depuis des générations, un lieu de détente privilégié pour tous les traders revenant d’une journée de travail stressante et trépidante à Wall Street. L’idée, selon la direction du restaurant, est donc d’offrir un lot de consolation aux clients désabusés par une mauvaise journée passée à perdre de l’argent, en leur proposant une petite économie.

Le montant de cette économie s’élève à 1$ sur chaque cocktail proposé par l’établissement pour chaque % de baisse de la moyenne des grands indices à la bourse de New York. Le Bull and Bear, évidemment, n’est pas prêt toutefois à céder ses délicieux cocktails gratuitement en cas de krach majeur, et c’est la raison pour laquelle le montant maximal de la réduction s’élève à 5$, en cas donc de baisse de 5% ou davantage sur les marchés.

Encore faut-il montrer patte blanche auprès du barman pour bénéficier de la réduction, et ce même si les cours sont au plus mal : l’établissement exige en effet du client la preuve qu’il aime le restaurant Bull and Bear sur Facebook, ou encore qu’il suit le fil Twitter de l’établissement, par exemple en présentant son téléphone portable. Si cela n’était pas le cas, une simple manipulation effectuée sur place donnera droit à la réduction. On comprend dès lors le potentiel de cette promotion pour augmenter la visibilité du restaurant sur la toile.


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