Odeurs

Publié le 13 août 2012 par Hunterjones
Nous étions aux États-Unis du 3 au 12 août.
Nous avons donc suivi la dernière semaine d'activités olympiennes du point de vue de NBC.
C'était très frustrant. Pas parce qu'il ne couvrait rien de canadien, ça on le savait quand même, mais parce que les réalisateurs ne savaient pas du tout réaliser. Je comprends tous les Étatsuniens qui envient notre couverture télé des jeux.
En athlétisme, au lieu de nous présenter les athlètes un par un au rythme du stade, on nous offrait en gros plan le/la favori/te et l'athlète des États-Unis quand ce n'était pas lui ou elle la favorite. Au diable tous les autres participants. On n'en parlait/ne les voyait qu'une demie-seconde avant le départ et ce très très vite, nom et nationalité dans les corridors respectifs furtivement. Et on n'en parlait pas (!?!). Les classements n'apparraissaient que très vite à la fin, après une entrevue de l'athlète des États-Unis, même si il avait terminé 9ème sur 9. Quand le classement apparraissait! Pour la natation synchronisée j'ai dû aller sur le net pour comprendre que les canadiennes ont été premières avant que la Chine, l'Espagne et la Russie ne présentent leur numéro. Nous avons bien vu la prestation canadienne mais jamais le résultat des pointages(ce que nous avions pourtant eu pour toutes les autres!), ni même le classement.
Une diahrée mal chiée je vous dis.
Sans parler du patriotisme dégoulinant des États-Unis qui nous montrait sans cesse le but gagnant d'Alex Morgan au soccer contre les surprenantes canadiennes, les grandes héroïnes des ses jeux en ce qui me concerne. (avec les 8 féminin et masculin en aviron, Christine Girard et Antoine Valois-Fortier*).
Le rêve des joueuses de soccer des États-Unis était notre cauchemar.
On nous montrait continuellement les joueurs de basket, des pros de la NBA, qui assistaient aux compétitions, comme si ces multimillionnaires cadraient naturellement dans le décor. (Nooooooooooooooooooooot!)
Le patriotisme, cette sauce puante dégueulasse, a fait dire les pires inepties à un animateur de la chaine ESPN Radio. Il a dit en parlant d'Usian Bolt(sans rire) "est-ce vraiment utile d'être l'homme le plus rapide au monde? Bolt est-il plus rapide qu'une voiture ou un avion? Y avez vous déjà pensé à ça?"
J'avoue que non. Pas depuis 1978 quand j'avais 6 ans. Quand la rentrée scolaire débutera j'essaierai d'en débattre avec un élève de première année.
Ça puait atrocement tout ça.
Peuple idiot quand il s'y met.
Toutefois le réèl problème d'odeur s'est produit à notre retour.
Avant de partir, j'avais remarqué que notre garage regorgeait de petites mouches. Comme il y avait une demie-tonne de bouteilles à aller consigner, j'avais donc déduis qu'elles étaient nées de fonds de bouteilles et j'avoue avoir un peu négligé de faire le ménage avant le départ. Au retour, le 12, cette odeur de cadavre...
Un de nos congélateur (le plus gros, on en a 2) du garage avait choisi de cesser de fonctionner peut-être le premier ou le 2 août. Il était plein. Vous imaginez la putréfaction vous dix jours plus tard? On a perdu pour plus de 200$ de bouffe et on a importé une vraie tonne de mouches dans le garage (en l'ouvrant croyant bien faire pour aérer). On entrait dans le garage et le "bzzz" des mouches nous donnait l'impression d'entrer dans une ruche.

De la diahrée bien chiée je vous dis.
J'ai condamné une poubelle avec le contenu périmé du congélateur et suis allé porté chez les quatrième voisins, (un bloc de 12 logements) dont la collecte des vidanges passaient le lendemain, en prenant la peine d'écrire sur le couvercle de la poubelle ce que contenait celle-ci (en écrivant aussi Désolé! dessus).
La FABULEUSE cérémonie de clotûre des jeux olympiques m'a un peu fait oublier toute cette puanteur.Mais aucune allusion à The Clash? Vraiment? ai-je manqué quelque chose?
Mais, ces grotesques politiciens au Québec, ces gluants étatsuniens, ces sacs de poubelles dans mon garage... ostie que ça pue chez nous!
Febreeze et autres décontaminant en grande quantité partout.
*C'est aussi une médaille pour l'entraineur de Valois-Fortier, Nicolas Gill, sans qui, si il ne demandait pas la reprise pour changer une non-décision de l'arbitre, le point gagnant de Valois-Fortier n'aurait jamais été comptabilisé.