La BCE prête à des mesures exceptionnelles si besoin
Le 2 août dernier, la BCE s’était dite disposée à agir si besoin par des mesures exceptionnelles contre la crise qui pourraient passer notamment par des achats de dette publique sur le marché. La BCE « peut entreprendre des opérations sur le marché obligataire d’une taille adéquate pour atteindre son objectif », avait déclaré son président Mario Draghi, dans une tentative de convaincre que son institution ne laissera pas les taux d’emprunt de certains pays -l’Espagne et l’Italie en l’occurrence- continuer à atteindre des sommets et menacer leur financement.
source : la tribune
Les taux d’emprunt de l’Espagne et l’Italie toujours élevés
Privé de nouvelles majeures, le marché obligataire européen a connu une séance relativement calme vendredi, marquée par une légère tension des taux d’emprunt de l’Espagne et l’Italie. Les rendements espagnols et italiens ont peu évolué mais restaient à des niveaux très élevés, difficilement soutenables sur le long terme pour ces pays.
Vers 17H30 vendredi, le taux à 10 ans de l’Espagne, qui évolue en sens inverse du prix, montait à 6,907% (contre 6,846% jeudi à la clôture) sur le marché obligataire où s’échange la dette déjà émise. De son côté, le taux de même échéance de l’Italie progressait à 5,903% (contre 5,859%).
Favorable au maintien de la Grèce dans la zone euro
Il a en outre plaidé pour un maintien de la Grèce dans la zone euro, tout en insistant pour qu’à Athènes respecte mieux ses engagement vis-à-vis des pays qui la soutiennent.
En outre, Angel Gurria a également souligné que les pays en difficulté de la zone euro devaient poursuivre leurs réformes pour gagner en compétitivité et faire des économies.