Je ne suis pas spécialement un pantouflard mais j’évite la foule. Encore une phobie déclarée et mal soignée. A mon âge je ne vais pas me forcer! Et mon entourage n’insiste point sur ce détail que je rends public et qui met en lumière le côté restreint de certains de mes reportages comme celui d'hier soir. J’avais le choix entre me poster depuis 18h00 à un endroit autour de la rade, acheter un billet (entre 50.- et 70.- chf.) pour accéder au meilleur emplacement ou dîner à une des terrasses qui propose un menu ridicule avec comme principal attraction “l’accès� confortablement assis au spectacle des feux d’artifice. Ces mêmes feux qui gagnent en notoriété chaque année et qui nous ramène des touristes “de quelques heures�. Des touristes qui ne consomment pas forcément, pardon je parle comme un dirigeant du MCG. Et alors s’ils viennent le ventre plein et le gosier humide et repartent les yeux éblouis sans dépenser un franc et en parquant leurs véhicules n’importe où… Ce sont quelques uns des griefs que bon nombre de genevois excédés et contrariés par les nuisances engendrées par les feux d’artifice avancent à chaque édition. L’introduction faite je passe à la suite. Comme pour 2011 et 2012 j'ai squatté la même fenêtre à l’abri de la foule et à la vision quelque peu limitée pour ce petit témoignage haut en couleur. On articule le chiffre de 550'000 spectateurs c'est sans compter tous les planqués comme moi qui de leurs fenêtres ont également suivi ce spectacle grandiose. Pour 2013 si vous mes amis lectrices et lecteurs vous avez une vue imprenable sur la rade j’accepterai volontiers votre invitation!
En rapport avec cette note: "Les feux d'artifice des Fêtes de Genève en 2011"
Et demain est un autre jour!