Vous l’aurez peut être remarqué, je suis de ceux qui aiment bien lever les yeux au ciel de temps en temps. Surtout la nuit d’ailleurs. Ça s’explique surement par le fait que, de jour, mis à part la teinte bleu du ciel et les nuages, il n’y a pas grand chose à voir. Alors que de nuit, c’est autre chose. Vous en conviendrez.
Du coup, même si cet article va un peu faire écho à celui posté récemment dans la catégorie photographie, je ne pouvais pas faire l’impasse dessus.
Car oui, s’il y a bien un sujet qui a remué l’actualité, c’est l’amarsissage – comme nommé par la NASA – du rover Curiosity sur la planète Mars après un voyage de huit mois.
Les raisons sont nombreuses, mais pour simplifier, je vais faire court. En supposant qu’il y ait des organismes vivants sur Mars actuellement, ils sont certainement trop bien cachés pour que l’engin les détectent. Les conditions environnementales étant trop hostiles pour qu’ils se baladent à la surface de la planète. Et, à supposer qu’ils aient pu s’y adapter, la présence d’eau semble absolument nécessaire pour maintenir la vie. Hors, il n’y en a plus à la surface de Mars !
Pour ce faire, le choix du site où il évoluera fut très important. Et parmi les nombreuses possibilités envisagées, c’est finalement le cratère de Gale qui fut le grand vainqueur. Pourquoi lui et pas un des nombreux autres ? la réponse est certainement bien plus compliqué que ça, mais c’est essentiellement lié au passé particulier de ce cratère d’impact qui a eu contenu de l’eau.
Une seule chose est sûre : seul des résultats encourageants permettront à d’autres missions de ce type de voir le jour.
BONUS STAGE :
Ce n’est pas le premier rover à être envoyé sur Mars, trois autres ont eu droit au voyage avant lui : Sojourner, Spirit et Opportunity. Chacuns ayant des objectifs et des moyens différents. Toutefois, les images récoltées lors des missions ont permis à la NASA de reconstituer des images panoramiques de Mars dont l’une d’elles est disponible ici.
La séquence d’amarsissage durait 7 minutes. Durant ce laps de temps, aucune erreur n’était permise. Zéro marge d’erreur.
A juste titre, elles furent nommées “les sept minutes de terreur”.
En attendant, nous, on se retrouve .. bientôt ! See ya !