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Alligator/Le Grand Alligator

Publié le 11 août 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1980
durée: 1h25

l'histoire: Joshua ouvre un complexe touristique dans une région isolée d'Afrique. Parallèlement, lors d'une excursion en pirogue, une jeune touriste et un indigène de la tribu des Kuras sont dévorés par un crocodile géant.

La critique d'Alice In Oliver:

Cela faisait bien longtemps que Naveton Cinéma n'avait pas chroniqué un film de crocodile ! Aujourd'hui, je vous propose donc de découvrir Alligator, réalisé par Sergio Martino en 1980.
A noter que cette série B horrifique est également connue sous les noms du Grand Alligator et Le Dieu Alligator. Au niveau du casting, ce film réunit quelques visages connus du cinéma bis à l'italienne: Barbara Bach, Richard Johnson et Claudio Cassinelli.
Pour mémoire, ces trois acteurs avaient déjà tourné ensemble dans Le Continent des Hommes-Poissons, également réalisé par Sergio Martino.

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Le film de crocodile reste un genre dangereux. Difficile de citer des références même si récemment, Solitaire de Greg McLean et Black Water, ont fait leurs preuve sur le marché de la vidéo. En l'occurrence, Alligator tente de profiter du succès des Dents de la Mer.
A l'époque, les films de requin et de crocodile sont nombreux mais souvent condamnés à l'anonymat. C'est par ailleurs le cas d'Alligator.
Premièrement, le scénario est de facture classique.

Attention, SPOILERS ! Un jeune photographe se rend dans un luxueux hôtel près d’un village kuma en pleine forêt vierge. Si la rencontre avec une belle anthropologue constitue l’indéniable point positif du voyage, ce dernier perd de son charme lorsqu’un crocodile monstrueux dévore un indigène et une touriste. Pendant la première heure, Sergio Martino se contente de présenter ses différents protagonistes. En vain. Il faut bien avouer que les personnages ne sont guère intéressants et desservis par des acteurs peu concernés par leur sujet.

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Certes, Sergio Martino insiste largement sur la beauté exotique de Barbara Bach. Hélas, cela n'a jamais fait un bon film. La preuve !
Quant au crocodile moisi, ce dernier est particulièrement discret et effectue quelques brèves apparitions que l'on remarque à peine.
Visiblement, Sergio Martino cherche à cacher le visage de sa créature. Ce qui peut se comprendre au regard du design de ce nouveau crocodile en bois, risible malgré lui.

Pourtant, ce nouveau mastodonte des temps modernes suscite le respect des indigènes. C'est la seule bonne idée du film, hélas inexploitée.
Avec Alligator, Sergio Martino critique le pouvoir économique laissé aux mains de jeunes blancs et/ou touristes peu soucieux de l'état de santé de Dame Nature.
Encore une fois, l'idée est séduisante. Dommage que la forme et le fond ne soient jamais au rendez-vous. Il faudra donc attendre les 20 dernières minutes pour voir un peu d'action.

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Pourtant, c'est dans sa conclusion finale que Le Grand Alligator délivre enfin la marchandise. Le crocodile en carton dévoile enfin ses crocs et massacre des dizaines de tourtistes.
Un vrai carnage ! Malheureusement, cette ultime séquence peine réellement à convaincre, la scène se déroulant dans le fouillis le plus total et la cacophonie générale.
En ce sens, Alligator constitue un petit nanar, toutefois moins ridicule que Killer Crocodile et sa suite, deux autres bisseries horrifiques, que j'ai déjà évoquées sur ce blog.

Note: 05/20
Note nanardeuse: 14/20 (pour les 20 dernières minutes)


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