genre: film d'animation
année: 2006
durée: 1h30
l'histoire: Dans la ville de Timberline, Boog, un ours apprivoisé, va voir sa paisible existence bouleversée par sa rencontre avec Elliot, un cerf sauvage et plutôt bavard. Boog ignore tout de la vie sauvage, et les choses vont vite déraper.
La critique d'Alice In Oliver:
Pour une fois, ce n'est pas Dreamworks, ni Pixar, ni Walt Disney qui produit et/ou réalise ce film d'animation. J'ai nommé Les Rebelles de la forêt, réalisé par le trio Rogers Allers, Jill Culton et Anthony Stacchi en 2006.
En l'occurrence, Les Rebelles de la Forêt est produit par Sony Pictures, qui s'invite donc parmi la concurrence. Au niveau des voix, pas de grands acteurs connus si ce n'est Pascal Légitimus.
Il faut croire que Les Rebelles de la Forêt a trouvé son public dans les salles de cinéma et sur le marché de la vidéo puisque ce long-métrage d'animation sera suivi par deux nouveaux épisodes.
Voilà qui est plutôt incompréhensible au regard de la piètre qualité de ce premier volet, qui fait figure de gros navet dans les règles.
Pourtant, Rogers Allers et Jill Culton ne sont pas des inconnus.
Rogers Allers a fait ses preuves chez les studios Pixar. Quant à Jill Culton, ce dernier est surtout connu pour avoir réalisé Le Roi Lion.
Avec Les Rebelles de la Forêt, Allers, Culton et Stacchi visent avant tout le très jeune public, les 5/6 ans étant la cible privilégiée.
Le public adulte est donc prié d'aller faire un petit tour. Pourtant, difficile d'être élogieux à l'égard de cette purge qui contient de nombreux défauts.
Le premier, et pas des moindres, l'animation, qui hésite clairement entre la bonne vieille 2D et la 3D.
Force est de constater que la 3D n'est pas toujours au point. Ce qui est impardonnable, surtout au regard de la concurrence actuelle.
Inutile alors de préciser que Les Rebelles de la Forêt ne pèse pas très lourd à côté de Dreamworks et de Pixar. Même remarque pour les décors qui brillent surtout par leur pauvreté.
Voilà des défauts plutôt gênants pour un film d'animation qui a pour but de défier une grande concurrence.
Quant au scénario, il possède un véritable potentiel mais n'est jamais exploité. L'histoire suit alors les aventures d'un ours, Boog.
Ce dernier est un ours apprivoisé qui ne connaît pas la nature sauvage. Pourtant, suite à une série de péripéties, Boog fait la connaissance d'un cerf idiot et insupportable, Elliot.
Boog va devoir affronter une nature hostile et un chasseur débile, très porté sur la gâchette.
Sur le fond, le scénario propose un voyage initiatique. Hélas, Rogers Allers et consorts ne parviennent jamais à rendre ce périple passionnant.
L'ennui guette très vite ce film d'animation brouillon et indigne des productions actuelles. Même chose pour l'humour lourdingue.
Par exemple, le personnage d'Elliot est franchement insupportable. Impossible de trouver les différents protagonistes attachants.
Bref, la liste des défauts est longue, très longue !
Note: 0/20
Note naveteuse: 17.5/20