Pocket, 19 avril 2010, 147 pages
Résumé de l'éditeur :
Dans le Kaboul de l’an 2000, alors que les talibans font régner sur l’Afghanistan un régime atroce, quatre personnages inoubliables :
Il y a Mohsen, qui descend d’une famille de commerçants prospères que les talibans ont ruinée ; Zuneira, sa femme, sublimement belle, qui fut une enseignante brillante et qui n’a plus le droit de sortir de chez elle… Ils survivent dans des conditions morales et matérielles abominables, soutenus par l’amour qu’ils se portent et le respect qu’ils doivent à l’intelligence et à la connaissance.
Il y a aussi Atiq, qui a sincèrement adhéré à l’idéologie des talibans et qui tente d’assurer son service à la prison de Kaboul dans le respect de sa foi. Mais chaque jour est une épreuve terrible où tout ce qu’il voit et tout ce qu’on l’oblige à faire sont contraires à tout ce qu’il croit. Il y a enfin Mussarat, sa femme, qui se meurt de maladie et de désespoir.
Désespéré, oisif, exténué, Mohsen erre dans Kaboul quand il est entouré par une foule qui s’apprête à lapider une femme adultère. Comme anesthésié par l’atmosphère hystérique qui le cerne, Mohsen va, lui aussi, balancer de toutes ses forces quelques pierres au visage de la femme enterrée jusqu’à la taille.
Ce geste insensé va faire basculer le destin de tous les protagonistes dans la tragédie… jusqu’au sacrifice ultime – et vain – de Mussarat, cette femme qui donnera sa vie pour permettre à l’homme qu’elle aime de retrouver sa capacité d’aimer.
Mon avis :
Voici de belles histoires d'amour sur fond de ville dévastée.
L'auteur ne pleure pourtant pas sur le sort de sfemmes mais choisit au contraire de nous montrer des femmes fortes qui seules ont su garder raison au milieu du désastre.
Les hommes perdent peu à peu leurs repères et sombrent dans la folie. Les plus opportunistes tireront toujours leur épingle du jeu, mais ceux-ci n'intéressnet pas l'auteur.
En revanche, la moindre étincelle de beauté est capable de réveiller l'homme bon qui sommeil.
Un roman dur ou l'espoir pointe malgré tout.
L'image que je retiendrai :
Celle de la beauté de Zunaira au fond d'une geôle sordide.