Mes plus beaux moments de cinéma

Par Nada @nada

Au cinéma j’aime par dessus tout rêver, être plongée dans un univers aussi étrange que fascinant (ce qui ne m’empêche pas de rire devant une bonne comédie). Ce matin j’avais envie de vous faire partager en vidéos mes moments cultes de cinéma.

Fan incontestée de l’univers Tim Burtonien, c’est le très poétique Edward aux mains d’argent qui arrive en tête.
Dans la scène qui suit,  Edward (Johnny Depp) taille une statue de glace à l’effigie de Kim (Winona Ryder) et provoque la première averse de neige de Suburbia.


Musique de Danny Elfman.  

En seconde position un autre chef-d’oeuvre de Tim Burton, L’étrange noël de monsieur Jack.
Jack, la citrouille star du village d’Halloween, blasé de toujours faire la même chose, est allé voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Découvrant avec joie le village de Noël, il décide de pimenter sa vie en remplaçant le père-noël lors de la distribution de jouets. Le malheureux s’embarque dans un univers qui n’est pas le sien et en paie rapidement les conséquences. Ici Jack remet en question ses ambitions dans une ambiance gothique mais pas macabre.
Riche en métaphores, ce film d’animation (qui n’a pas pris une ride) est une merveille :


Musique de Danny Elfman.   

Continuons dans la poésie avec la bande annonce de The man who cried, de Sally Potter. L’histoire raconte celle de Fegele/Suzie, une petite fille juive fuyant sa Russie natale pour l’Angleterre. Devenue adulte, elle décide d’émigrer en France afin d’y mener une carrière de danseuse. Cette nouvelle vie sera riche en rencontres et en émotions.
Ce film sorti en 2000 est passé relativement inaperçu malgré son casting de fou (Johnny Depp, Christina Ricci, Cate Blanchett, John Turturro).

Un jour sur Terre est certainement l’un des plus beaux documentaires sur la nature que l’on ait vu. Difficile ici de ne choisir qu’un extrait car toutes les images sont à couper le souffle. Saint-Valentin oblige, j’ai donc choisi cette scène très drôle de l’oiseau de paradis en pleine parade amoureuse :

Pour rester dans le côté nature, Into the wild de Sean Penn est sans conteste le plus symbolique. Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour découvrir et SE découvrir ?
La musique a été composée par Eddie Vedder (Pearl jam) et colle parfaitement à cette thématique de nature, d’évasion, ce sentiment de liberté qui accompagne la rupture avec la société moderne.
Society, have mercy on me - I hope you’re not angry if I disagree – Society, crazy and deep - I hope you’re not lonely without me. 

Un réalisateur que j’adore et qui me fait beaucoup rire, c’est Woody Allen.
Dans Scoop, sorti en 2006 avec la belle Scarlett et le non moins séduisant Hugh Jackman, Splendini explique à la fin du film comment le fait de rouler à droite en Angleterre l’a tué, alors que s’il avait été aux Etats-Unis (conduite à gauche), il aurait été un héros. J’adore !
N’ayant pas trouvé la vidéo de cette scène, voici la bande annonce :

Le dernier film de Woody Allen c’est Minuit à Paris. Autant je déteste Marion Cotillard, autant ce film complètement loufoque et fantaisiste me rend joyeuse. Ici, le héros se perd dans un Paris parallèle où il côtoie les plus grands comme Picasso, Dali ou Hemingway.

Changeons de registre avec LE film culte de toute une génération, Pulp Fiction du maître Tanrentino.
Ici John Travolta annonce qu’il doit rendre service à son patron et tenir compagnie à sa sublime épouse, Mia Wallace (Uma Thurman).

Autre film culte, Requiem for a dream de Darren Aronofsky est une véritable satire de la société moderne où la solitude d’une femme seule fait autant de ravages que la désillusion d’une jeunesse perdue dans l’héroïne.

Toujours dans la satire de notre monde actuel, un sujet que j’aime beaucoup : American Beauty, de Sam mendes.
Dans cette comédie tragique, le réalisateur explore ce qu’il y a derrière la façade unie et parfaite d’une famille américaine. Amour, frustration et trahisons garantis.

Buffalo 66 est l’histoire de Billy Brown (Vincent gallo), ex taulard fraîchement libéré qui kidnappe Layla (Christina Ricci), une jeune étudiante paumée, à qui il demande de se faire passer pour sa femme auprès de ses parents qui ignorent tout de son séjour en prison.
Ce film, au scénario complètement barge est juste excellent. Passé inaperçu à sa sortie en 1998 (encore un), je vous le conseille vivement.

 Enfin pour clôturer cette série revenons à un peu de douceur avec le très déjanté Moulin Rouge, de Baz Luhrmann, très inspiré par la Dame aux camélias. Grandiose, épique, là encore difficile de ne choisir qu’une seule scène alors je mets la bande annonce :

Alexandra…