A propos de Samir Nasri
Quand j’entends dire que les gens sont surpris d’apprendre que Samir Nasri est un casse-couilles de première, je suis moi-même surpris. Sur les cinq dernières années, il s’est au moins accroché avec cinq personnes différentes et j’apprends qu’il est difficile à gérer ? Ah bon ? Je l’avais bien compris. Je me pince et, à force, je vais ressembler à un Dalmatien avec des bleus partour. Nasri se chope avec Gallas, Henry, avec Laurent Blanc, médiatiquement, avec Ribéry, avec les journalistes. Celui qui n’est pas au courant qu’il est compliqué sur les bords, je meurs de rire. C’est au sélectionneur, à l’entraîneur de savoir si Nasri est suffisamment talentueux pour lui pardonner. Mais Nasri, ce n’est pas Maradona. C’est un gars qui met un but tout les six mois et, ce jour-là, il faut que la Terre s’arrête de tourner. Je pourrais prendre d’autres exemples.
A propos de Patrice Evra
Evra que l’on nomme capitaine : ce n’est pas sa faute ; en revanche, c’est le mec qui le nomme qui me pose problème.
A propos de Raymond Domenech
C’est le sommet de l’incompétence d’un sélectionneur, mieux, d’un manager. Celui-là, ce ne sont pas des conseils en com qu’il doit suivre, mais des conseils de réflexion. Et dire qu’il a été pendant onze ans aux Espoirs et sept ans à la tête de l’équipe de France ! Une carrière si longue sans être viré après tout ce qu’on sait, c’est fort ! Bravo !.
A propos de Ben Arfa et Malouda
Tenez, le petit Mounier qui arrive de Nice à Montpellier, c’est inutile de m’expliquer qu’il est meilleur que Ben Arfa ou Malouda, je le sais.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de France-Football daté du 10 août 2012
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