Plusieurs défauts ont été découverts sur la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, à proximité d’Anvers en Belgique.
Des soupçons se portent désormais sur 22 réacteurs dont les cuves ont été fabriquées par le groupe industriel néerlandais « Rotterdamsche Droogbok Maatschappij » qui a fourni les cuves de la centrale de Doel. 10 de ces cuves sont situées aux Etats-Unis, 2 en Allemagne, 2 en Suisse, 2 en Espagne, 2 aux Pays-Bas, 1 en Argentine, et 1 en Suède.
Le groupe incriminé n’a donc fourni aucune des cuves qui équipent les centrales françaises.
L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a d’ailleurs tenu à se montrer rassurante sur l’état des cuves françaises dans un communiqué publié sur son site Internet.
Selon l’organisme garant de la sûreté nucléaire en France, les cuves des centrales gérées par EDF ne présentent « pas d’anomalies similaires » à celles constatées en Belgique.
L’ASN se base sur les contrôles par ultrasons réalisés sur chacune des cuves tous les 10 ans. Ce sont ces mêmes contrôles par ultrasons qui ont révélés les défauts de la cuve de Doel 3.