La plateforme de crowdfunding propose depuis peu d’investir dans un jeu pour la Nintendo Entertainment System. « Houra ! », vous disiez-vous ?…Fausse joie : il s’agit d’une réédition d’un des pires jeux – et pas très connu – de la NES : Cheetah Men II.
Il a beaucoup d’humour Greg Pabitch. Dans les années 1990, Active Enterprises ne proposait ni plus ni moins qu’une cartouche de 52 jeux pour la NES de Nintendo, au prix de 199$.
Cela faisait moins de 4$ le jeu (ouah, c’est pas cher !), le tout sur une cartouche transparente non homologuée par Nintendo. Bah, alors : on ne paie pas sa licence ?
Bien sûr, les jeux étaient tous pourris…sauf le 52ème, un peu moins pourri mais surtout terminé à moitié : Cheetah Men.
Le vieux monsieur texan est tombé sur un prototype contenant Cheetah Men et vu l’engouement pour le jeu (négatif, bien sûr mais ô combien collector !), il a acquis les droits et nous propose de prendre part au financement de Cheetah Men II : The Lost Levels, la version ultime et complète cette fois (mais toujours aussi buggué ?).
J’ai zappé la chose mais le 11/11/11 est sorti en version ultra limitée Cheetah Men: The Creation, vendu à 200$ voire même 500$ pour l’édition limitée collector ! Ces deux éditions d’ailleurs sont toujours disponibles à la vente malgré les 1500 cartouches produites…bah, tiens…
Je vous invite à lire le descriptif entier sur Kickstarter. C’est bien marrant !
On se pose quand même quelques questions sur le bien fondé de cette réédition, vendue à 60 dollars, voire 75 dollars avec les frais de port hors USA. Elle est purement mercantile à mon avis. Pabitch ne cache rien – c’est habilement joué comme communication – et joue à fond cette amour/haine que portent les fans de retrogaming à ce jeu.
Ce ne sont pas moins de 65 000 dollars qui sont attendus pour produire la cartouche en boîte et autres bonus. Et, paraît-il, cette somme ne couvre pas tous les frais engagés dans le projet.
Si le projet abouti, Cheetah Men II : The Lost Levels sortira le 12/12/12. Près de 30 000 dollars ont déjà été investis au moment de la rédaction de cet article.