C’est la mode pour le moment. Le but de la manoeuvre est de sortir 10 petites choses que normalement la majorité des lecteurs de ce blog ignorent.
Je dis la majorité, parce qu’il y a de grandes grandes chances pour que mes amoureuses Maëlle et Sophie en connaissent déjà plusieurs… ^^
Si ça vous intéresse, vous savez quoi faire!
1. Avant, j’étais incapable de sortir d’un magasin sans acheter quelque chose, parce que je trouvais ça super mal élevé. Mais aujourd’hui, je me soigne, je ne le fais plus que quand je suis la seule cliente de la surface.
2. Je suis seringophobe, si tenté que le terme existe. Depuis mes 9 ans et l’anesthésie ratée de mon pauvre genou à l’aide de 6 piqûres bien douloureuses, chaque vaccin ou essai de robe piquée d’aiguilles me met dans tous mes états. Heureusement, j’ai un médecin compréhensif qui se fout gentiment de ma gueule quand Tétanos et RRO viennent en visite et qui me fait tousser pour éviter d’avoir bobo.
3. Il n’y a virtuellement aucune partie de mon corps qui soit normale. J’ai un pied tordu, les os élastiques (ça c’est pratique niveau fractures), les yeux qui décident de ne pas stabiliser leur dioptrie après 15 ans comme serait attendu, je fais de l’asthme quand il fait chaud, fais des crises de mal au ventre sans raison, et oui, suis immunisée contre les migraines.
4. Je parle couramment chat et corbeau. Non pas que je sache effectivement ce que je leur raconte, mais à chaque fois ça suscite toujours un grand intérêt chez les animaux concernés (une conversation avec mon chat d’une demi-heure, un corbeau répondant à mon appel et se perchant gentiment au-dessus de ma tête…).
5. Lorsque je m’engueule (comme nous le faisons tous, ne mentez pas), je le fais en anglais. Je trouve ça plus effectif de me traiter de “useless bitch” que de “sale conne inutile”.
6. Je considère un été passé sans aller à Walibi comme une perte de temps.
7. Quand il n’y a rien dans les armoires pour gouter, je sors des oeufs, du sucre et un fouet et me fais de la meringue vite fait.
8. Je sais raconter les histoires de Lancelot, Perceval, Galahad et Roland de tête.
9. Je connais le premier vers de l’Iliade par coeur en ne l’ayant entendu qu’une fois prononcer par mon prof de grec ancien: “Mênin aéde, théa, Péléiadéos Achiléos” (littéralement: “Laisse-moi te conter, déesse, l’histoire du fils de Pélée, Achille”).
10. Si les règles de nationalité étaient encore de donner celle du père aux enfants, je serais luxembourgeoise. Deux générations plus tôt, allemande, et encore une plus tôt du côté maternel, française. Et j’ai même pas honte.