Envie de revoir la course du 100 mètres qui a vu la victoire d'Usain Bolt ? Ou même les épreuves d'haltérophilie féminine (dont nous sommes friands à la rédaction) ? Oubliez tout de suite YouTube et Dailymotion. En effet, les deux sites de partage de vidéos imposent une censure stricte sur la mise en ligne de vidéos concernant les JO, et ce sous la pression du Comité international olympique (CIO).
Les sites exercent un contrôle extrêmement sévère quant à la mise en ligne par les internautes de vidéos en rapport avec les JO. C'est en effet la chaîne officielle des Jeux olympiques qui a le droit de diffuser les épreuves, et choisit les extraits qui sont mis en ligne. Impossible donc de trouver une vidéo en bonne qualité. Les sites détectant automatiquement les vidéos " suspectes " en rapport avec Londres 2012, les seules visibles sont de piètre qualité, souvent filmée sur un téléviseur.
La surveillance sur le droit à l'image est telle que les spectateurs n'ont même pas l'autorisation de diffuser des photos sur le web alors qu'ils sont dans les infrastructures olympiques. Les spectateurs étant surveillés par des policiers de la 3G.
Comme le raconte Numerama, la pression des lobbys sur le droit à l'image est tellement poussée que certaines situations frisent l'absurde. Par exemple, les spectateurs portant un T-shirt Nike sont priés de changer de vêtement, Adidas étant le sponsor officiel. De même, Macdonald's a l'exclusivité de la vente de frite près des infrastructures, la firme américaine étant également un sponsor officiel. Bref, la censure sur le web n'est que la face cachée de la pression que mettent le CIO et les lobbys sur les spectateurs et les différents intermédiaires. Des précautions peut-être exagérées pour ces premiers JO totalement connectés ?