Magazine Côté Femmes

Ne sois pas effrayé de rêver plus grand, chéri*

Publié le 09 août 2012 par Elosya @elosyaviavia

Ne sois pas effrayé de rêver plus grand, chéri*

Je regardais une vidéo sur le blog de Garance Doré . Mon homme me demandant ce que c’était, je lui expliquais le pourquoi du comment de la vidéo. Puis j’entrepris de lui parler de la blogueuse.

Je commençais ainsi : ouais, non, mais elle tu vois, elle a trop une vie de rêve et je crois que c’est grâce à son blog. Elle est illustratrice, photographe, c’est une french qui vit maintenant à New York, elle fait des vidéos, elle répond à des interviews et shoote pour des campagnes de grandes marques, elle voyage vachement aussi. Son homme est aussi un blogueur successful, c’est l’un des couples powerful de la blogo. Ils ont une vie de rêêêêêvvvvveeeeeuuuuu.

De là je disais à mon homme que j’admirais ce style de vie pas tant pour les voyages, les shootings ou autres éléments sympas (quoique), mais surtout j’étais admirative parce qu’ils semblent vivre de leur passion.

Étant donné que je suis une meuf un peu trop récurrente répétitive dans ses propos, je lui avais déjà parlé d’autres blogueuses dont j’admirais le mode de vie, la “liberté professionnelle”, les différentes collaborations pros qu’elles pouvaient avoir avec des marques, les séjours où elles sont invitées par de grands hôtels (oui, ça existe). Je sais que ce ne sont que des petites pointes d’iceberg et que la réalité n’est pas aussi glamour qu’on peut le lire, mais cela me fait tout de même cogiter.

La plupart du temps, je trouve cela galvanisant de voir autant d’expériences positives. Mais les jours ou périodes sans. Ça me plombe parce que je me compare et j’ai parfois l’impression que je ne pourrais être aussi efficace que ces blogueuses dans des projets que je voudrais mener.

Je sais, je sais, on est je suis souvent notre pire ennemie et les barrières les plus fortes sont celles que l’on se met nous même (enfin c’est comme ça que je vois les choses). Je suis aussi lucide sur le fait qu’il ne me manque pas grand chose pour avancer.

Mais. car oui il y en a un;

j’ai encore du mal à concrétiser et à faire avancer mes projets. J’en parlais, il n’y a pas si longtemps avec le pote d’un pote. Ce jeune homme est un artiste peintre et le fait de présenter et vendre ses toiles lui font vivre des expériences intéressantes et variées. Il n’imaginait pas du tout pouvoir vendre ses œuvres, il y a quelques années. Il y était allé au culot, se prenant une bonne partie de déconvenues, de refus, de non réponses, mais il avait persisté et avait fini par avoir enfin des réponses favorables. Nous avions fini par parler de mon blog et de mes envies de projets autour. Il me demanda alors ce qui faisait que je ne m’étais pas encore lancée. Balbutiant quelques…bah…euh…hum…je lui répondais que je n’osais pas me lancer car je redoutais les réponses négatives.

Ce que je ne lui ai pas dit c’est que j’ai tout simplement peur de me lancer. Peur de foirer, peur de réussir, mais de ne pas arriver à réussir sur le moyen ou long terme, peur de m’apercevoir que je ne suis peut-être pas faite pour ce que je pense. Et cette peur m’empêche de me projeter complètement. Je doute, je me turlupine trop sur le pourquoi et les conséquences, je me bloque, j’envisage assez souvent le pire et même le succès me fait peur alors bon. Le tableau n’est pas tout à fait dark, j’avance tout de même, doucement, mais pas suffisamment à mon goût.

Je voudrais rêver plus grand, me débarrasser de cette sensation d’être étriquée dans ce que je peux faire, je voudrais mettre à plat mes différentes idées et mes différents projets (my god, j’ai tellement d’idées sur le feu qui ne demandent qu’à sortir) et les faire sortir une à une de mon chapeau en leur disant : aller go, je m’occupe de vous, on y va !

Alors je me connais, il une part de moi très combative qui quand elle est lancée ne s’arrête plus tant que les choses ne sont pas allées jusqu’au bout. Il y a une part de moi qui avance sans se poser (trop) de questions. Il y a une part de moi qui a confiance dans ce que l’avenir lui réserve. Cette part de moi, émerge progressivement ces derniers temps, mais elle se fait encore un peu trop discrète.

Elle m’a déjà bien aidée par le passé, il serait temps que je parte à sa rencontre et que je lui fasse à nouveau confiance.

*chtite référence au film Inception. J’adore ce film et cette réplique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Elosya 1882 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines