Ergo sum, ok il n’y a pas de doute.
Mais cogito, je n’arrête pas. Dans cet exercice quotidien j’en étais à vouloir me fourvoyer par simplification naïve dans une conclusion du type, la nature est cyclique, linéaire ou presque, ce qui est arrivé arrivera de nouveau sous une forme évoluée mais semblable.
Rien ne change ou si peu, L’univers (excluant son expansion) le mouvement des planètes (faisant abstraction de leurs naissance et de leurs “disparitions”), les saisons (sans compter sur l’oscillation de l’axe de rotation terrienne), les jours, les nuits, les jours noirs et les nuits blanches… Une extrêmement lente évolution Darwinienne, impacte notre nature de façon à peine sensible, à l’échelle humaine ( sans référence à Frazer, Morgan, Spencer, Tylor avec Levy Bruhl, Malinowski, Levy Strauss, Balandier, ethnologues philosophes et anthropologues politiques, mes compagnons d’insomnies…) concernant l’étude de ces cons d’humains.
Les cycles sont des illusions. Les règles sont des prétentions.
En réalité, la seule constance dans la nature c’est la permanence du changement